1

Bilaly DICKO

Niankoro Yeah

SAMAKE

Histoire d’un homme parti de rien

pour devenir quelqu’un

2

A tous ceux qui se battent nuit et jour avec la volonté opiniâtre de faire émerger des familles fortes et harmonieuses.

Ce livre vous est dédié.

3

Cet ebook a été publié sur bilalydicko.over-blog.com

© Bilaly DICKO

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de

traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du

contenu de cet Ebook.

4

5

La qualité que je préfère : la gratitude Le défaut que j’exécuterai : la paresse Ce que je peux pardonner : presque tout Mon trait de caractère le plus remarqué : l’humilité La qualité que je préfère chez un homme : la détermination La qualité que je préfère chez une femme : la crédibilité Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : leur disponibilité Mon principal défaut : mon indépendance d’esprit Mon activité préférée : les soirées familiales Mon image du bonheur : l’harmonie familiale

6

Nous sommes à Ouélessebougou, petite bourgade située dans la région de Koulikoro au Mali, toute la population attend désormais avec impatience les résultats des élections communales. Et pour cause, les défis de la localité sont éminents et de jour en jour grandissants sous une administration conséquemment essoufflée. Le prochain Maire aura, à cet effet, la lourde tâche d’inverser d’abord la courbe du taux de chômage des milliers de jeunes diplômés obligés de faire du thé sous l’arbre ; de donner la terre aux cultivateurs faisant de l’autosuffisance alimentaire une priorité ; de pallier aux insuffisances de soins médicaux des milliers de patients hors couverture sanitaire faute de moyen, mais le

7

prochain aura surtout la tâche de donner la chance à chaque natif de la commune de pouvoir lire et écrire, ce qui demeure jusque-là en cette matinée de 2009 un luxe pour les Ouélessebourgeois.

En fin d’après-midi, les urnes auront donné raison à un natif du village, M. Niankoro dit Yeah Samaké, un jeune leader Malien formé aux Etats-Unis, élu par ses concitoyens sur un taux de 86% des suffrages exprimés. A peine élu, le jeune maire fera de l’éducation et de la gouvernance démocratique locale ses priorités. Fort de ses expériences pragmatiques, très vite il axera sa politique sur la dynamique : Avec la transparence, diriger c’est servir.

Pour lui toute politique qui se veut triomphante devrait être basée sur l’implication des citoyens dans la gestion de l’administration publique. Ainsi, c’est dans ce cadre qu’il va d’abord commencer par reformer le système de recouvrement des taxes et impôts. Une initiative exceptionnelle qui a pu convaincre les populations locales au point que plus de 75% s’acquittent désormais et volontiers de leurs impôts – contrairement à 10% avant son élection. En sus, ayant désormais la confiance de ses concitoyens et même des étrangers, chaque année, des médecins américains viennent soigner des patients à Ouélessebougou et plus encore, des Maliens quittent les autres régions pour venir se soigner dans la commune de Ouélessebougou au regard de l’insuffisance de l’infrastructure sanitaire établie par

8

l’Etat. Mais, Yeah Samaké ne va pas se contenter de ceci, chaque année il donnera des bourses d’études à une dizaine de jeunes Maliens pour les Etats-Unis, des bourses dont il finance une grande partie de sa propre poche. Il va également construire plus de 16 écoles à travers son organisation Empower Mali pour donner la chance aux enfants de sa commune de pouvoir rêver d’un avenir meilleur empreint de savoir.

Mais qui est ce jeune Maire qui marque désormais les esprits par sa capacité d’action et son audace à impacter le développement de sa patrie ? D’où vient-il ?

9

Né le 27 février 1969 à Ouélessebougou, Yeah Samaké est issu d’une famille modeste de 18 enfants. A la question de savoir qui est son père, les témoignages sont unanimes : Tiecourafing Samaké est un homme intègre, avec les valeurs de la responsabilité et du service communautaire, qui prenait l’éducation de ses enfants avec fermeté et détermination et la plaçait par-dessus-tout. Très tôt, il va décider d’inscrire tous ses enfants à l’école. Pourtant, cela était un énorme sacrifice à l’époque. D’autant que les enfants constituaient l’essentiel de la main d’œuvre des travaux champêtres. Non moins iconoclaste et très déterminé à offrir le savoir à ses enfants, Tiecourafing Samaké n’écoutera pas ses

10

proches qui le lui déconseillèrent formellement au risque de se retrouver sans vivre pour la famille. Malgré les mises en garde et invectives, il va tout de même se résoudre à envoyer ses enfants à l’école. Mais, cette décision avait un prix. Voici comment Yeah Samaké le raconte quelques années plus tard dans les colonnes du Brigham Young University Magazine : « la nuit, notre mère était obligée de nous lier les estomacs pour apaiser la faim. Mon père savait que nous ressentirions la privation de temps en temps, mais la chance n'était pas avec nous, de toute façon. Quand je grandissais, il était difficile de survivre. 45 % des enfants maliens mouraient du paludisme, de diarrhée et de maladies évitables. Nous connaissions les défis pour rester en bonne santé, mais nous avons cru dans la détermination de notre sage père de nous avoir éduqués. Il est un héros pour moi, et tous les sacrifices en valaient la peine ». Un exemple qui va, plus tard, inspirer toutes les familles de Ouélessebougou. Le père de Yeah de Samaké a été un visionnaire, et c’est justement cette vision qui va lui inspirer tout au long de sa carrière. Nous sommes à Bamako, il vient d’obtenir son Baccalauréat en série Langues et Littérature au Lycée Prosper Camara de Bamako, un sésame qui lui permettra de s’inscrire à l’Ecole Normale Supérieure pour des études d’Anglais. Mais après avoir obtenu son Diplôme d’Etudes Supérieures, les choses ne se passeront pas comme il le souhaitait. A cette époque, la crise économique et politique qui sévissaient faisait que l’Etat

11

était incapable d’embaucher tous les jeunes diplômés. Mais Samaké, jeune engagé et plein d’énergie, ne va pas accepter le sort qui lui était d’office voué par le système – à savoir le chômage -. Il va se résoudre de donner des cours de bénévolat en Anglais. Un moyen ineffable de mettre son savoir au service de la nation pendant trois années. Dans le même temps, il va travailler en tant que guide linguistique et culturel pour le Corps de la Paix et Ouélessébougou Alliance. Des expériences qu’il va passer avec brio lesquelles lui permettront de pouvoir mieux valoriser la culture malienne aux yeux des étrangers. C’est dans ces circonstances qu’il va faire la rencontre d’une famille américaine, en l’an 2000, qui le parrainera pour effectuer des études de Master en Politiques Publiques à Brigham Young University aux Etats-Unis. Et c’est là que s’ouvre une nouvelle page de sa carrière qui s’annoncera désormais tonitruante. Exceptionnel parcours que celui de ce fils de cultivateur modeste d’un village du Mali profond qui va désormais inspirer les Américains outre Atlantique.

12

Lorsqu’il arrive aux Etats-Unis en l’an 2000, Yeah

Samaké était très émerveillé de découvrir une autre culture aussi riche que la sienne. Il va désormais y étudier les Politiques Publiques à Brigham Young University. C’est dans les couloirs de cette même université qu’il va rencontrer celle qui deviendra plus tard son épouse et mère de ses deux enfants, Marissa Coutinho, une Américaine d’origine Indienne. C’est une rencontre qui va beaucoup l’aider à enrichir davantage sa culture mais surtout de pouvoir s’imprégner des modes de fonctionnement des institutions républicaines étrangères. Il en apprendra énormément lors de son passage aux Nations Unies comme stagiaire.

13

Lorsqu’en 2004, il obtient son Master en Politiques Publiques à Utah, Samaké s’était établi un cercle influent de personnalités vouées au service de leurs nations. En homme intègre et leader exemplaire, les Américains placeront leur confiance en lui. Cela se concrétisera par les nombreux projets qu’il va mettre en œuvre au Mali dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’industrialisation et de la création de l’emploi. « M. Yeah Samaké, votre cas est tout à fait particulier. Vous êtes certainement aux Etats-Unis dans un confort que je suis sûr, que vous auriez pu garder. Mais voilà un jeune Malien de l’extérieur qui est resté un Malien de l’intérieur, qui a accepté de se passer de son confort, des avantages et qui s’est dit ‘’ je suis venu aux Etats-Unis, j’ai étudié, j’ai compris, j’ai travaillé, je vais retourner chez moi à Ouélessebougou. Je me présente comme Maire et je vais donner à la population ce que j’ai pu apprendre ailleurs’’. Monsieur le Maire, vous êtes un exemple. » a reconnu avec fierté, Amadou Toumani Touré, Président de la République du Mali en 2011 lorsque Yeah Samaké l’a invité à l’inauguration de quelques infrastructures à Ouélessebougou quand il y est devenu Maire peu après son retour des Etats-Unis.

14

Le système politique Malien repose sur la démocratie représentative. En d’autres termes, la souveraineté réside dans la nation qui l’exerce directement par referendum ou indirectement par l’intermédiaire de ses représentants. Cependant, au regard des nombreux défis et nouvelles mutations auxquels fait face l’Etat, il devient une priorité de repenser un nouveau mode de gestion des sociétés essentiellement orienté vers la participation et l’implication des citoyens dans l’action publique locale. En l’occurrence, il s’agira de consacrer la gouvernance démocratique locale.

15

Cette réflexion repose sur le constat d’échec et d’essoufflement de la démocratie représentative au regard de l’inadéquation de développement entre les régions et le district. Cette inadéquation s’articule entre autres en termes d’insuffisance des infrastructures de soins médicaux, d’éducation, de transport, d’assainissement, d’embauche des jeunes diplômés …ce fut d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les terroristes ont facilement pu enrôler les jeunes issus du Nord qui se sont retrouvés sans main d’œuvre et laissés pour compte.

C’est dans ce cadre-là que sa vision de développement – celle de Yeah Samaké - est essentiellement basée sur le développement local afin de donner une chance à tous les Maliens quelles que soient leurs localités d’avoir l’opportunité d’accéder aux mêmes privilèges sociaux.

16

Lorsque Yeah Samaké s’est installé au Mali, sa

première décision a été d’approcher d’abord les maux de ses concitoyens en s’attaquant au principal secteur de développement laissé pour compte par les pouvoirs publics : l’éducation. En 2006, le Mali comptait 3600 écoles primaires publiques abritant 15 000 classes. Il y avait 15 300 enseignants pour près d’un million d’élèves, peut-on lire dans les colonnes de l’Annuaire national des statistiques scolaires de l’enseignement fondamental (2005-2006) publié en août 2006 par le ministère de l’Éducation nationale.

17

Connaissant ces défis conséquents, Yeah Samaké ne pouvait commencer que par s’attaquer au problème de l’éducation. C’est dans ces circonstances qu’il a été engagé comme Directeur Exécutif de la Fondation Daily Dose, actuellement connu sous la dénomination Fondation Mali Rising. La mission de cette fondation est de promouvoir l’éducation des enfants issus des milieux ruraux au Mali. Cela est plus qu’une nécessité pour qui connait le véritable calvaire que vivent les parents à inscrire leurs enfants à l’école tant l’infrastructure est en manque considérable. C’est dans ce cadre que Yeah Samaké va désormais se résoudre de construire des écoles dans les zones reculées – villages – et dans le même temps former des enseignants pour un système éducatif local efficient et efficace. Samaké va donc, à la tête de la fondation, construire jusqu’à 17 écoles pour 2500 élèves compris entre 13 et 17 ans. Mais, Yeah Samaké ne va pas se limiter à cela. Nous sommes en février 2013, Samaké vient de créer une toute nouvelle fondation du nom d’Empower Mali. Sa mission ? Rendre les communautés rurales autonomes dans le domaine de la couverture médicale, de l’énergie, de l’eau et de l’éducation. L’organisation entretient aujourd’hui divers partenariats avec le gouvernement du Mali, les populations et les autorités locales du Mali pour l’établissement de la formation d’une communauté forte et autonome de leaders locaux capables d’impacter le développement au niveau communal. La fondation

18

compte à son actif aujourd’hui la construction de deux écoles supplémentaires, l’entretien d’un partenariat et des parrainages entre 16 écoles défavorisées de Bamako et la ville de l’Utah aux Etats-Unis dans l’optique d’offrir des équipements scolaires et une formation accrue des enseignants. Aux côtés des activités qu’il aura menées dans ces deux organisations, Yeah Samaké va également offrir la chance aux jeunes Maliens de poursuivre leurs études aux Etats-Unis en leur octroyant des bourses. Du lycée aux études supérieures. Chaque année il donnera des bourses d’études à une vingtaine de jeunes Maliens pour les Etats-Unis, des bourses dont il finance une grande partie de sa propre poche.

19

Ayant désormais fait ses preuves dans le social, Samaké s’est résolu de donner plus de poids à son pouvoir de décision et à sa zone d’intervention en s’engageant officiellement en politique. Mais connaissant bien son idéologie et sa vision du développement, Samaké va, contrairement à la majorité des jeunes politiques, s’impliquer au niveau local dans son village, plus précisément à Ouélessebougou là où il aura grandi. Une façon bien originale pour lui de gratifier toutes les personnes de son village qui auront participé à sa réussite mais surtout cela lui permettra d’améliorer la vie de ses concitoyens qui n’ont pas obtenu la même chance que lui. La mairie est la voie idoine pour lui de mettre à l’épreuve tous ses acquis à l’étranger mais elle est surtout un moyen de se rapprocher de ses concitoyens qui, en ce début 2009 déplorent la lenteur et l’inefficacité ambiante de l’action publique locale. Mais pour Samaké, cela n’est

20

pas une fatalité. C’est mal connaitre l’homme. Allez savoir pourquoi ! Nous sommes en février 2009 à Ouélessebougou, Yeah Samaké a tout juste 40 ans. Dans quelques heures, les résultats des élections communales seront officialisés. Cependant, au regard des attentes solennelles des citoyens locaux, des nombreux défis liés à la transparence, la célérité des services publics, le rapprochement de l’administration des administrés afin d’appréhender leurs maux et y trouver des solutions adéquates, cette élection constitue en elle, un enjeu considérable. C’est dans ce sens que Yeah Samaké s’est résolu de briguer le poste de Maire de Ouélessebougou et il sera élu avec 86% des suffrages exprimés. Un score presque plébiscitaire mais surtout exceptionnel pour ce jeune politique animé d’ambition. A peine élu, Samaké propose aux citoyens un nouveau mode de gestion axé essentiellement sur la gouvernance démocratique locale, en l’occurrence l’implication effective des citoyens dans la gestion des services publics locaux, la transparence dans la gestion du budget de la collectivité, la réforme du système fiscal, la construction de près de 20 écoles, l’octroi d’une dizaine de bourses d’études pour les Etats-Unis chaque année sans oublier le débat interactif avec les citoyens. En 5 ans de gestion, Ouélessebougou est passé du statut de village au statut de ville en termes de développement économique tant la

21

vision jumelée avec l’action du jeune leader charismatique est efficace. A la question de savoir, c’est quoi diriger ? Avec sa voix sereine et convaincue munie d’un accent anglais, il nous répond : to lead is to serve. Comprenez par-là : diriger, c’est servir. Mais, rien d’étonnant pour celui qui aura déjà fait ses preuves aux Etats-Unis après y avoir obtenu son Master en Politiques Publiques. Voici ce qu’on peut lire au sujet de son bilan sur sa page officielle Wikipédia : « Il a exercé des pressions et obtenu une augmentation des ressources du gouvernement central pour construire un nouvel hôpital, un premier lycée dans la région, un nouveau système de la pompe à eau, pour remplacer les anciens puits d'eau, et un champ de panneaux solaires, le plus grand en Afrique de l’ouest. Aussi inclus dans son bilan de maire, Samaké, avec des fonds provenant du gouvernement, a également fourni des fonds d’un montant de 5 millions de CFA (environ 10,000 $ USD) pour réparer et équiper les écoles existantes avec des pupitres et des fournitures scolaires.

Samaké aide aussi à faciliter des expéditions médicales et

dentaires de partenaires américains. Ses missions médicaux ont

aidé plus de 4000 patients incluant 300 chirurgies et leurs

missions dentaires ont aidé au moins 1000 personnes. »

22

Juin 2015, le gouvernement du Mali vient de placer sa confiance en lui pour représenter tout le Mali en Inde et dans dix autres Etats d’Asie du Sud-Est. En d’autres termes, Yeah Samaké vient d’être accrédité Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Mali en Inde. Une décision du conseil des Ministres qui vient

23

s’ajouter à un consensus presqu’unanime sur la qualité exemplaire du leadership de Samaké. Désormais Ambassadeur du Mali en Inde, sa mission sera de représenter tous les Maliens à l’échelle internationale auprès d’une dizaine d’Etats asiatiques en commençant par l’Inde, une grande puissance économique en croissance. C’est également un Etat qui pourra inspirer notre nouvel ambassadeur tant l’industrialisation, la médecine et la politique économique de cette partie du monde sont aujourd’hui les plus enviées. Il s’agira également pour lui de faire rayonner la culture et les valeurs républicaines du Mali aux yeux du monde.

24

Amadou Toumani Touré, EX

Président de la République du

Mali « M. Yeah Samaké, votre cas est tout à fait particulier. Vous êtes certainement aux Etats-Unis dans un confort que je suis sûr, que vous auriez pu garder. Mais voilà un jeune Malien de l’extérieur qui est resté un Malien de l’intérieur, qui a accepté de se passer de son confort, des avantages et qui s’est dit ‘’ je suis venu aux Etats-Unis, j’ai étudié, j’ai compris, j’ai travaillé, je vais retourner chez moi à Ouélessebougou. Je me présente comme Maire et je vais donner à la population ce que j’ai pu apprendre ailleurs’’. Monsieur le Maire, vous êtes un exemple. » a reconnu avec fierté, lorsque Yeah Samaké l’a invité à l’inauguration de quelques infrastructures à Ouélessebougou quand il y est devenu Maire peu après son retour des Etats-Unis.

25

John Paul DeJoria, Co-fondateur de

paul mitchell et patron de tequila,

Etats-Unis

« J'ai rencontré Yeah Samaké, il y a quelque temps et j'ai découvert son engagement, comment il est venu aux Etats-Unis, comment sa famille a économisé pour son éducation. Il pouvait rester ici parce qu’il avait réussi sa vie. Mais il a décidé de rentrer au Mali et servir son pays natal. Élu comme maire, il a réalisé des projets incroyables en un temps record. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à rendre l’eau potable dans les villages de sa localité et à protéger l’environnement. Cet homme est si dévoué à changer son pays que je lui ai demandé de se présenter à la Présidentielle pour présider le Mali. Ce n’est seulement le Mali qui a besoin de lui mais toute l’Afrique. Le développement du Mali peut changer toute l'Afrique telle qu’elle est aujourd'hui avec un modèle de gouvernement issu de la vision de Yeah Samaké. Je soutiens entièrement ce qu'il est en train de faire et je serai là à ses côtés pour davantage appuyer sa mission. Je veux aider Yeah Samaké à développer le Mali.»

26

Gary Herbert, Gouverneur de

l’utah, Etats-unis

« Je suis heureux d'offrir mon soutien à Yeah Samaké, un grand homme et un leader inspirant. Le peuple Malien a besoin d'un président qui comprend la valeur de l'éducation et l'autodétermination. Yeah Samaké ne croit pas seulement en ces principes, mais il les a vécus. Malgré ses débuts difficiles, il est raisonnablement devenu un grand leader au Mali. Son succès est le résultat de la consécration d’une d'éducation de qualité avec une combinaison d'un travail dur. En raison de ses antécédents, Yeah a travaillé sans relâche pour améliorer le niveau d’éducation et aider les Maliens à sortir de la pauvreté. J'admire Yeah Samaké, c’est un leader dévoué et qui sert son pays. Sa politique est centrée sur des valeurs cardinales qui impacteront son action quand il sera élu Président ».

27

Clayton Christensen, Innovateur à

Harvard Business School, Etats-unis

« Je vais vous dire ce que j'ai vu en cet homme. Il a un instinct qui consiste à mettre les gens en réseau et les réunir ensemble afin qu’ils puissent réaliser de grands projets ensemble. Il a également la capacité de faire travailler les gens afin de leur obtenir un soutien. C’est ainsi qu’il fait venir des Maliens dans des écoles américaines telles que Brigham Young University afin de leur former à être d’une part responsables et des leaders autonomes d’autres part. Il a lui-même fait des choses remarquables en obtenant un MBA dans une prestigieuse université ici aux Etats-Unis. Il pouvait rester ici ou aller vivre en Europe avec sa femme mais il a décidé de retourner au Mali et mettre ses compétences au service de sa nation et de ses compatriotes pour changer les choses. C’est un homme honnête et un leader remarquable qui fut l’un des premiers à s’opposer à Al Quaeda qui avait établi ses bases dans le nord du pays. Il a mon soutien effectif. »

28

A SUIVRE, TOME 2

29

A propos de l’auteur

Bilaly DICKO est un jeune leader Malien qui œuvre dans l’entrepreneuriat social. Fondateur de plusieurs organisations, en l’occurrence l’UNION POUR LA PRISE DE CONSCIENCE – UPC et LES LEADERS DE DEMAIN, Bilaly DICKO s’active conséquemment dans le social par la formation et l’encadrement des jeunes leaders et entepreneurs avec pour vision de lutter efficacement contre le chômage dans un environnement empreint d’espoir et d’actions citoyennes. Auteur de quelques œuvres littéraires dont la Nouvelle ANI qui eût un succès remarquable auprès de ses lecteurs, Bilaly DICKO envisage desormais de se lancer dans la

30

réalisation des films pour inspirer davantage la jeunesse africaine.