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INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC C L N M DE DOCUMENTATION

MONTRÉAL

Actes du colloque

La prévention des accidents et des maladies du travail des pompiers

Mardi 16 février 1988 - Hôtel Ramada Inn, Montréal

Mai 1988

APSAM

1111, St-Urbain, Bureau M01 Montréal H 2 Z 1 Y 6 (514) 866-1871

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Dépôt légal

Bibliothèque nationale du Québec

2e trimestre,1988

ISBN : 2 - 920891 - 05 - 7

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TABLE DES MATIÈRES

P a g e

Avant-propos 3

Programme de la journée 4

Présentation de TAPSAM et bilan des études sur la santé 6 et la sécurité du travail des pompiers - Claude Mérineau, directeur général de PAPSÀM

La normalisation et la prévention des accidents et maladies 38 du travail - Donald Maltais, Bureau de normalisation du Québec (BNQ)

Les risques pour la santé des pompiers - Michèle Tremblay, médecin conseil 55 Département de santé communautaire, Hôpital Saint-Luc de Montréal

Addenda 66

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AVANT-PROPOS

Le 16 février 1988, l ' A P S A M conviait à l'Hôtel R a m a d a Inn de la rue Sherbrooke à Montréal tous les chefs et directeurs des services d'incendie des municipalités de la grande région de Montréal de même que tous les représentants des associations syndicales regroupant les pompiers de ces municipalités à un colloque portant sur la prévention des accidents et des maladies du travail des pompiers.

Cet événement auquel ont participé plus d'une centaine de personnes est le premier d'une série de quatorze colloques régionaux que l 'APSAM a organisés à l'intention de ses clientèles (employeurs municipaux, pompiers, cols bleus, cols blancs, policiers, employeurs et employés (es) des sociétés et corporations de transport municipales) en 1988.

Les colloques régionaux de l 'APSAM ont pour objectifs de faire connaître l 'APSAM et ses réalisations, de sensibiliser les employeurs et employés (es) municipaux à une démarche préventive dans leur milieu de travail et de permettre à l 'APSAM de prendre connaissance des besoins de ses clientèles en matière de prévention des accidents et des maladies du travail.

C'est en considérant le succès qu'a connu le colloque du 16 février et afin de répondre aux nombreuses demandes des participants quant à l'obtention des résumés des conférences présentées dans le cadre de celui-ci que l 'APSAM a convenu de publier les actes de ce colloque.

Mais, c'est aussi parce que ces actes comportent des éléments des plus utiles à l'élaboration d'un programme de prévention et que leur diffusion auprès des participants ainsi qu'à l'ensemble des chefs, directeurs des services d'incendie et pompiers invités aux colloques des autres régions du Québec, contribuera, à notre avis, à la prise en charge par le milieu de la prévention des accidents et maladies du travail des pompiers.

Enfin, nous aimerions remercier les conférenciers qui nous ont transmis le résumé de leur conférence ainsi que toutes les autres personnes qui ont participé à ce colloque comme membres d'un panel ou représentants des principaux intervenants dans le secteur des incendies.

Claude Mérineau Directeur général de l 'APSAM Mai l 988

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C O L L O Q U E

La prévention des accidents et des maladies du travail des pompiers Hôtel Ramada Inn, Montréal

Mardi 16 février 1988

Sous le parrainage de monsieur Yves Provost, coprésident patronal de l 'APSAM, et de monsieur André Asselin, coprésident syndical de l 'APSAM.

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

8h00 à 9h00 Accueil des participants

9h00 à 9h10 Mot de bienvenue - M. Jacques Forget, membre du Bureau de direction et

du Comité administratif de l 'APSAM

9h10 à 9h45

9h45 à 10h00

10h00 à 10h15

10h15 à 11h20

Présentation de l 'APSAM et bilan des études sur la santé et la sécurité du travail des pompiers - M. Claude Mérineau, directeur général de l 'APSAM

Période de questions

Pause café

Points de vue des intervenants sur la prévention des accidents et des maladies du travail - M. Gilles Métivier, conseiller en personnel (santé et

sécurité au travail) Ville de Montréal

- M. Michel Lefebvre, président de l'Association des pompiers de Montréal

- M. Paul Perreault, directeur exécutif de l'Association des chefs de services d'incendies du Québec

- M. Gilles Raymond, président de la Fédération des pompiers professionnels du Québec

- M. Jean Gonneville, président de l'Association des techniciens en prévention des incendies du Québec

- M. Raymond Côté, Fédération des policiers du Québec

11h20 à 11h30 Période de questions

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11 h30 à 11 h50

11h50 à 12h00

12h00 à 13h30

13h30 à 14h00

14h00 à 14h10

14h10 « a 14h40

14h40 à 14h50

14h50 « a 15h05

15h05 à 15h35

15h35 à 15h45

15h45 à 15h55

15h55 à 16h30

Formation professionnnelle et formation en santé et sécurité du travail - M. Michel Bell, professeur de l'Institut de protection

contre l'incendie du Québec

Période de question

Dîner libre

La normalisation et la prévention des accidents et maladies du travail - M. Donald Maltais, Bureau de normalisation du

Québec (BNQ)

Période de questions

Les risques pour la santé des pompiers

- Dr Michèle Tremblay, D S C de l'Hôpital St-Luc

Période de questions

Pause café

Le programme de prévention et le droit de refus

- M. Rémi Alaurent, inspecteur, C S S T

Période de questions

Évaluation de la journée

Administration aux participants d'un questionnaire sur leur perception des risques pour la santé et la sécurité du travail des pompiers.

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PRÉSENTATION DE L'APSAM ET BILAN DES ÉTUDES SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ

DU TRAVAIL DES POMPIERS

CLAUDE MÉRINEAU

DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'APSAM

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APSAM

CHAPITRE VI

LES ASSOCIATIONS SECTORIELLES

98. U N E O U P L U S I E U R S A S S O C I A T I O N S D ' E M P L O Y E U R S E T U N E O U P L U S I E U R S A S S O C I A T I O N S S Y N D I C A L E S A P P A R T E N A N T A U M Ê M E S E C T E U R D ' A C T I V I T É S P E U V E N T C O N C L U R E U N E E N T E N T E C O N S T I T U A N T U N E ASSOCIATION S E C T O R I E L L E PARITAIRE D E S A N T É E T D E S É C U R I T É DU T R A V A I L U N E S E U L E A S S O C I A T I O N S E C T O R I E L L E P E U T Ê T R E C O N S T I T U É E P O U R U N S E C T E U R D ' A C T I V I T É S .

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APSAM

A S S O C I A T I O N

P ARITAIRE

P O U R LA S A N T É E T LA S É C U R I T É DU TRAVAIL

S E C T E U R

A FFAIRES

M U N I C I P A L E S

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APSAM

ELLE EST COMPOSÉE DES ASSOCIATIONS SUIVANTES :

ASSOCIATION PATRONALE : ASSOCIATIONS S Y N D I C A L E S

©

UNION DES MUNtCtPAUTES OU QUÉBEC

C S t D

CSN

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APSAM

L'UNION DES MUNICIPALITÉS DU QUÉBEC R E P R É S E N T E

LES EMPLOYEURS DU SECTEUR "AFFAIRES MUNICIPALES"

L E S MUNICIPALITÉS, C O M P R E N A N T T O U S L E S S E R V I C E S À LA POPULATION.

L E S C O M M U N A U T É S U R B A I N E S

L E S S O C I É T É S O U R É G I E S D E T R A N S P O R T E N C O M M U N .

L E S O F F I C E S MUNICIPAUX D'HABITATION.

L E S C O R P O R A T I O N S P A R A O U PÉRI MUNICIPALES.

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APSAM

LES SYNDICATS MEMBRES DE L'APSAM R E P R É S E N T E N T

LES CATÉGORIES SUIVANTES DE TRAVAILLEURS (SES)

T O T A L

1- C O L S B L E U S 17,502 + T.C. 2717: 20,219

2- C O L S B L A N C S 14,981 + T.C. 965: 15,946

3- POLICIERS 8,154 8,154

4- POMPIERS 3,902 + T.P. 20,486

5- C H A U F F E U R S D ' A U T O B U S 6,127 6,127

6- A U T R E S 3,000 3,000

SOIT ENVIRON 74,202 P E R S O N N E S O E U V R A N T DANS LE S E C T E U R D E L'ADMINISTRATION MUNICIPALE D O N T 50,599 S O N T S Y N D I Q U É S .

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APSAM

OBJET

L ' A S S O C I A T I O N S E C T O R I E L L E A P O U R O B J E T D E F O U R N I R A U X E M P L O Y E U R S , A U X T R A V A I L L E U R S E T À L E U R S S Y N D I C A T S , D E S S E R V I C E S

1) D E R E C H E R C H E

2) D'INFORMATION

3) D E F O R M A T I O N

4) D ' A S S I S T A N C E T E C H N I Q U E

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APSAM

SERVICES DE RECHERCHE ET DE DOCUMENTATION

1- D É V E L O P P E M E N T D 'UNE B A S E D E D O N N É E S S U R L E S E M P L O Y E U R S E T L E S S Y N D I C A T S (2.5 M E G S )

2- C O L L E C T E , MISE-À-JOUR E T A N A L Y S E D E S A C C I D E N T S DU TRAVAIL E T D E S MALADIES P R O F E S S I O N N E L L E S .

3- A N A L Y S E D E S P R O G R A M M E S D E P R É V E N T I O N T R A N S M I S PAR L E S E M P L O Y E U R S .

4- E T U D E DU F O N C T I O N N E M E N T D E S C O M I T É S D E S A N T É E T DE S É C U R I T É A U T R A V A I L

5- O P E R A T I O N D'UN C E N T R E D E D O C U M E N T A T I O N , P R O D U C T I O N D E BIBLIOGRAPHIES E T D E R É V U E S D E L I T T É R A T U R E À LA D E M A N D E D E S C L I E N T E L E S .

6- P R O D U C T I O N D'UN S Y S T È M E L É G E R D E D E S C R I P T I O N E T D E C O D I F I C A T I O N D E S A C C I D E N T S E T D E S M A L A D I E S P R O F E S S I O N N E L L E S .

7- E T U D E D E P E R C E P T I O N D E S D A N G E R S P O U R LA S A N T É E T LA S É C U R I T É A U TRAVAIL D E S POLICIERS-PATROUILLEURS.

8- P R É P A R A T I O N D'UN Q U E S T I O N N A I R E D O N T L E S R É P O N S E S F E R O N T É T A T D E LA P E R C E P T I O N D E S C O L S B L A N C S D E S D A N G E R S P O U R L E U R S A N T É E T L E U R S É C U R I T É

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APSAM

SERVICES D'INFORMATION

P R O G R A M M E DE RELATIONS P U B L I Q U E S : PARTICIPATION A U P L U S G R A N D N O M B R E P O S S I B L E D E C O N G R È S , C O L L O Q U E S O U SÉMINAIRES O R G A N I S É S P A R N O S C L I E N T È L E S , À TITRE DE PARTICIPANT O U D E C O N F É R E N C I E R .

2- P R O G R A M M E D E P R O M O T I O N : I N S T A L L A T I O N D E N O T R E K I O S Q U E D ' I N F O R M A T I O N A U X D I F F É R E N T S C O N G R È S , C O L L O Q U E S , S A L O N S , E X P O S I T I O N S , E T C . . : P O U R P R O M O U V O I R N O S S E R V I C E S E T S E N S I B I L I S E R N O S C L I E N T È L E S À LA P R O T E C T I O N D E LA S A N T É E T D E L'INTÉGRITÉ P H Y S I Q U E D E S T R A V A I L L E U R S D U S E C T E U R D E L'ADMINISTRATION MUNICIPALE.

P R O G R A M M E D E R E L A T I O N S D E P R E S S E : R É D A C T I O N D ' A R T I C L E S P O U R L E S J O U R N A U X E T L E S R E V U E S D E S ASSOCIATIONS M E M B R E S O U N O N D E L 'APSAM.

4- P R O D U C T I O N D ' A F F I C H E S I L L U S T R A N T U N E M E S U R E PREVENTIVE.

5- O R G A N I S A T I O N D E 14 C O L L O Q U E S R É G I O N A U X S U R L E S D A N G E R S P O U R LA S A N T É E T L 'INTÉGRITÉ P H Y S I Q U E D E S D I F F E R E N T E S C A T É G O R I E S D E T R A V A I L L E U R S (SES) DU S E C T E U R MUNICIPAL.

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APSAM

SERVICES DE FORMATION

1- ÉLABORATION DU C O U R S D E S É C U R I T É " T R A V A U X P U B L I C S E T D E C O N S T R U C T I O N " E T O R G A N I S A T I O N D E LA DISPENSATION D E C E C O U R S .

2- P R É P A R A T I O N D'UN R É P E R T O I R E D E S C O U R S DISPONIBLES E N S A N T É E T E N S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R L E S D I F F É R E N T E S C A T É G O R I E S D E T R A V A I L L E U R S (SES).

3- P R É P A R A T I O N D'UN P R O G R A M M E D E F O R M A T I O N D E F O R M A T E U R S E N S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L S U R L E S N O R M E S DE SIGNALISATION P O U R L E S T R A V A U X D E C O U R T E D U R É E .

4- P R É P A R A T I O N D'UN P R O G R A M M E D E F O R M A T I O N D E F O R M A T E U R S E N S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R D E S P E R S O N N E L S S U S C E P T I B L E S D ' Ê T R E V I C T I M E S D ' A G R E S S I O N S P H Y S I Q U E S .

5- P R É P A R A T I O N D'UN P R O G R A M M E D E F O R M A T I O N D E F O R M A T E U R S E N S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R L E S T R A V A U X D A N S L E S U S I N E S D ' É P U R A T I O N D E S E A U X U S É E S .

6- P R É P A R A T I O N D'UN P R O G R A M M E D E F O R M A T I O N D E F O R M A T E U R S E N S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R L E S T R A V A U X DANS L E S USINES D E FILTRATION D E S E A U X P O T A B L E S .

7- P R É P A R A T I O N D'UN P R O G R A M M E D E F O R M A T I O N D E F O R M A T E U R S E N S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R L E S T R A V A U X D E DÉNEIGEMENT.

8- A D A P T A T I O N D 'UN P R O G R A M M E D E F O R M A T I O N D E F O R M A T E U R S E N S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R L E S T R A V A U X D A N S L E S A T E L I E R S D ' E N T R E T I E N MÉCANIQUE.

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APSAM

SERVICES D'ASSISTANCE TECHNIQUE

1- E S T I M A T I O N A N N U E L L E D E S B E S O I N S D ' A S S I S T A N C E T E C H N I Q U E D E S C L I E N T È L E S .

2- C O O P É R A T I O N A V E C L E S C .H. - D.S.C., P O U R D E S É T U D E S S U R LA S A N T É A U T R A V A I L D A N S L E S E C T E U R D E L'ADMINISTRATION MUNICIPALE.

3- MAINTIEN À J O U R D'UN FICHIER D E S E X P E R T S E N S A N T É E T E N S É C U R I T É A U T R A V A I L D O N T L E S S E R V I C E S P E U V E N T Ê T R E UTILES À L 'APSAM E T À S E S C L I E N T È L E S .

4- A S S I S T A N C E T E C H N I Q U E P O U R L ' I M P L A N T A T I O N D 'UN C O M I T É D E S A N T É E T D E S É C U R I T É A U T R A V A I L L O R S Q U E L E S P A R T I E S S Y N D I C A L E S E T P A T R O N A L E S E N F O N T LA D E M A N D E .

5- ADOPTION DU GUIDE D E L'U.Q.A.M. S U R L E S S O L V A N T S .

6- P R O D U C T I O N D ' U N G U I D E S U R LA S I G N A L I S A T I O N N E C E S S A I R E P O U R L E S T R A V A U X S U R LA VOIE PUBLIQUE.

7- P R É P A R A T I O N D'UN G U I D E D E S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R L E S T R A V A U X D A N S L E S U S I N E S D E T R A I T E M E N T D E S E A U X U S É E S .

8- P R É P A R A T I O N D'UN G U I D E D E S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I L P O U R L E S T R A V A U X D A N S L E S U S I N E S D E FILTRATION D E L'EAU P O T A B L E .

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APSAM

9- P R E P A R A T I O N D'UN G U I D E D E S A N T E E T S E C U R I T E D U TRAVAIL P O U R L E S T R A V A U X D E D É N E I G E M E N T - S I G N A L E U R

10- P R É P A R A T I O N D E F O R M U L A I R E S D ' I N S P E C T I O N INITIALE, A N N U E L L E , S E M E S T R I E L L E E T Q U O T I D I E N N E D E S V É H I C U L E S MOTORISÉS .

11 - P R É P A R A T I O N D'UN GUIDE S U R L E S PESTICIDES.

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APSAM

QUELQUES CHIFFRES POUR LE SECTEUR MUNICIPAL

M A S S E SALARIALE 1988: 2,143,895,000. $

COTISATION 1988 À LA C S S T : 80,088,000.$

N O M B R E D'ACCIDENTS: 1984:9,407 1986:8,959

TAUX D'INCIDENCE POUR 1984:

N O M B R E A N N U E L D E LÉSIONS INDEMNISÉES: 9407 X 100 N O M B R E D E T R A V A I L L E U R S O C C U P E S = 65000

INDICE D E GRAVITÉ P O U R 1984

N O M B R E T O T A L D E J O U R S INDEMNISÉS: 329.231 N O M B R E T O T A L D E LESIONS INDEMNISEES: 9407 =

= 14,47 L É S I O N S C O M P E N S A B L E S P A R 100 T R A V A I L L E U R S

35 J O U R S D E TRAVAIL INDEMNISÉS À C A U S E D ' U N E LÉSION P R O F E S -S I O N N E L L E

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RÉALISATION DEPUIS SA FONDATION DANS LE DOMAINE DU COMBAT DES INCENDIES

1- L ' A P S A M A PRIS LA R E L E V E D E LA C S S T E N M A T I E R E D E R E C H E R C H E S U R LA S A N T É E T LA S É C U R I T É AU TRAVAIL D E S P O M P I E R S

2- L ' A P S A M A A C Q U I S P O U R S O N C E N T R E D E D O C U M E N T A T I O N U N C E R T A I N N O M B R E D E PUBLICATIONS P O U R S E TENIR À J O U R S U R L ' IDENTIFICATION D E S D A N G E R S E T D E S M E S U R E S D E P R É V E N T I O N DANS" L E C O M B A T D'INCENDIE

3- L ' A P S A M A R É A L I S É U N E R E V U E D E L I T T É R A T U R E P E R M E T T A N T D'IDENTIFIER L E S D A N G E R S E T L E S M E S U R E S D E P R É V E N T I O N A P P L I C A B L E S A U S E C T E U R D E S INCENDIES.

4- L ' A P S A M A P R O C É D É À P L U S I E U R S C O N S U L T A T I O N S P O U R D É C E L E R L E S D A N G E R S A U X Q U E L S L E S P A R T I E S P A T R O N A L E S E T S Y N D I C A L E S VOUDRAIENT S 'ATTAQUER E N PRIORITÉ.

5- L ' A P S A M P A R T I C I P E À L A C O M M I S S I O N D E N O R M A L I S A T I O N D U B U R E A U D E NORMALISATION DU Q U É B E C (BNQ) P O U R L E S E C T E U R INCENDIE.

6- L ' A P S A M A C O L L A B O R É , A V E C L ' I N S T I T U T D E P R É V E N T I O N D E S I N C E N D I E S D U Q U É B E C (I.P.I.Q.) E T LA DIRECTION G É N É R A L E D E LA P R É V E N T I O N D E S I N C E N D I E S (D.G.P.I.) D U MINISTÈRE D E S A F F A I R E S MUNICIPALES, À LA RÉVISION D E S P R O G R A M M E S D E F O R M A T I O N D E S POMPIERS E T D E S OFFICIERS.

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7- L 'APSAM R É A L I S E R A E N 1988 U N E S É R I E D E 11 C O L L O Q U E S R É G I O N A U X (SUR 14) S U R L E S D A N G E R S P O U R LA S A N T É E T LA S É C U R I T É A U T R A V A I L A U X Q U E L S L E S P O M P I E R S P R O F E S S I O N N E L S O U À T E M P S P A R T I E L P O U R R O N T PARTICIPER.

8- L ' A P S A M A P R É P A R É U N Q U E S T I O N N A I R E Q U I P E R M E T T R A D ' I D E N T I F I E R L E S D A N G E R S S É R I E U X A U X Q U E L S E M P L O Y E U R S E T T R A V A I L L E U R S D É S I R E N T S ' A T T A Q U E R E N PRIORITÉ.

9- L ' A P S A M A R É A L I S É UN D É P L I A N T D'INFORMATION S U R L E S A V E R T I S S E U R S S O N O R E S D E D É T R E S S E QUI S E R A DISTRIBUÉ À T O U S L E S S E R V I C E S D ' I N C E N D I E E T À T O U S L E S P O M P I E R S P R O F E S S I O N N E L S E T V O L O N T A I R E S D U Q U É B E C .

10- L 'APSAM, À LA FIN D E L ' A N N É E 1988, S U I T E A U T R A I T E M E N T D E S D O N N É E S Q U E P R O D U I R O N T L E S R É P O N S E S A U X Q U E S T I O N S P O S É E S P A R L ' É T U D E D E P E R C E P T I O N , A D O P T E R A U N P R O G R A M M E D'ACTION QUI S E R A R É A L I S É A U C O U R S D E S A N N É E S S U I V A N T E S .

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POMPIERS

Q U E L Q U E S C H I F F R E S

NO. D 'ACCIDENTS 1984: 719

C O Û T D E S A C C I D E N T S 1984: 1,347,538,68$

T A U X D'INCIDENCE 23,4 LÉSIONS P A R 100 T R A V A I L L E U R S (14E R A N G S U R 241)

INDICE D E GRAVITÉ 29,4 J O U R S PAR LÉSION (186E R A N G S U R 241)

M O Y E N N E D E S J O U R S D E TRAVAIL 6,9 J O U R S INDEMNISÉS P A R POMPIER

(38E R A N G S U R 241 P R O F . E M P L O Y A N T P L U S D E 2000 T R A V A I L L E U R S )

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D'AUTRES CHIFFRES

% DES ACCIDENTS

D U R A N T LE C O M B A T D'INCENDIE

% D E S A C C I D E N T S EN R O U T E

% D E S A C C I D E N T S À LA C A S E R N E

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A P S A M

NATURE DES ACCIDENTS:

- E N T O R S E S , F O U L U R E S

- C O N T U S I O N S

- D O U L E U R S AU D O S E T À LA T Ê T E

- B R Û L U R E S

- C O U P U R E S

- TENDINITE, SYNOVITE

NATURE DES MALADIES P R O F E S S I O N N E L L E S

- SURDITÉ

- D E R M A T O S E

- INTOXICATIONS

3 " 236

135

88

63

40

30

' ° 5 yajo éJ-3:

£ / S. SL" M * y f f i p

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LONGEVITE DES POMPIERS:

A G E M O Y E N DE LA RETRAITE 53 A N S

60% D E C E U X QUI S O N T E N T R É S E N S E R V I C E À L 'ÂGE D E 22 A N S S E R E N D E N T À LEUR RETRAITE

30% D E C E U X QUI S E R E N D E N T À LA RETRAITE D É P A S S E N T 13 ANS DE RETRAITE.

A G E M O Y E N D E D E C E S : 63 A N S

LONGÉVITÉ M O Y E N N E D E S H O M M E S : 70, 72 A N S

S T A T S . C A N .

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DANGERS D'ACCIDENTS À LA CASERNE = 2%

DANGER MESURES DE PRÉVENTION

M A T D E D E S C E N T E ÉLIMINER CHUTES-CHOCS -FOULURES - COLLISIONS

T O U R D E S E C H A G E DES TUYAUX CHUTE - CHUTE D'OBJETS

AMARRES DES CEINTURES DE SÉCURITÉ GARDE-CORPS SURFACE ANTIDÉRAPANTES CASQUE-PROTECTEUR

P L A N C H E R ENTRETIEN RIGOUREUX DES LOCAUX

HUILE-FLAQUE D'EAU -FILS ÉLECTRIQUES

ATELIER MACHINES - OUTILLAGE - ENTRETIEN PRÉVENTIF DE AIR COMPRIME L'ÉQUIPEMENT ET DES OUTILS

DORTOIR ALARME BRUYANTE - INSTALLATION D'UN SYSTÈME SALETE D'ALARME PLUS DOUX

ENTRETIEN RIGOUREUX DES LIEUX

ÉLIMINER

C U I S I N E INCENDIE - APPLICATION RIGOUREUSE CONTAMINATION DES NORMES DE PROPRETÉ BIOLOGIQUE ET D'HYGIÈNE

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D A N G E R S D'ACCIDENTS SUR LA ROUTE ET AUTOUR DES VÉHICULES = 17%

D A N G E R MESURES DE PRÉVENTION

SORTIE DE LA CASERNE OUVERTURE MANUELLE EN CAS PORTE ACTIONNÉE PAR UN D'URGENCE. MOTEUR ÉLECTRIQUE PEINDRE LES VÉHICULES EN ACCIDENTS À LA SORTIE JAUNE-SÉCURITÉ POUR UNE

MEILLEURE VISIBILITÉ. INSTALLER DES FEUX DE SIGNALISATION BLOQUANT LA CIRCULATION AU MOMENT DE LA SORTIE.

CAMIONS - AUTO - POMPE PLATE-FORME GLISSANTE CHUTES -

SURFACE ANTI-DERAPANTE EN GRILLAGE OUVERT. INTERDIRE LA PRÉSENCE D'UN POMPIER SUR LES MARCHE PIEDS OU LES PLATES-FORMES LORSQUE LE VÉHICULE EST EN MOUVEMENT.

PORTES DES COFFRES DE RANGEMENT - OUVERTES -REBORD COUPANT

ACCÈS AUX VÉHICULES CHUTES AUTOUR DES VÉHICULES

ACCIDENTS DE TRAJET

BRUIT

MANOEUVRE DE POSITIONNEMENT

RECULS FRÉQUENTS MISE EN PLACE DES DISPOSITIFS DE STABILISATION

TENIR LES PORTES FERMÉES ÉLIMINER LES ARRÊTES

SEMELLES ANTI-DÉRAPANTES

CONDUITE SÉCURITAIRE ET PRÉVENTIVE

SILENCIEUX EN BON ORDRE. MODIFICATION TECHNIQUE DES KLAXONS ET SIRÈNES

PRÉSENCE D'UN SURVEILLANT POUR GUIDER LES MANOEUVRES

ÉCHELLES AÉRIENNES CHUTES AMARRES ET CEINTURE DE

SÉCURITÉ

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D A N G E R MESURES DE PRÉVENTION

NACELLES AVEC BRAS A R T I C U L É SUIVRE LES DIRECTIVES

D'OPÉRATION DE L'APPAREIL, FORMATION ET ENTRAÎNEMENT CONTINU DES OPÉRATEURS

AU RETOUR -REPOSITIONNEMENT DES ÉQUIPEMENTS UT I L ISÉS ENTRETIEN ET NETTOYAGE DES

EXTINCTEURS. TUYAUX. VÊTEMENTS, OUTILS. APPAREILS RESPIRATOIRES, AVERTISSEUR DE DÉTRESSE, ETC...

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D A N G E R S D'ACCIDENTS DURANT LE COMBAT D'INCENDIE = 81%

DANGER MESURE DE PRÉVENTION

L E S INCENDIES RÉDUIRE LE NOMBRE DES INCENDIES AU MAXIMUM PAR DES ACTIONS DE PRÉVENTION: - VISITES DE PRÉVENTION

- FORMATION DU PUBLIC

- VÉRIFICATION DES AVERTISSEURS DE FUMÉE

- CONSEILS AUX PARTICULIERS ET AUX EMPLOYEURS SUR LES DANGERS DE DIFFÉRENTS PRODUITS:

- UTILISÉS - ENTREPOSÉS - VENDUS - TRANSPORTÉS.

- RÉGISTRETENUÀJOURDES MATIÈRES DANGEREUSES QUI SE TROUVENT SUR LE TERRITOIRE DE LA CASERNE.

- DISPONIBILITÉ DES PLANS DE TOUS LES IMMEUBLES DU TERRITOIRE

- PLAN D'INTERVENTION ET STRATÉGIES DE COMBAT POUR TOUTES LES CATÉGORIES DE BÂTIMENT DU TERRITOIRE

- INFORMATION CONTINUE SUR TOUT CHANGEMENT IMPORTANT APPORTÉ AUX BÂTIMENTS SUR LE TERRITOIRE.

- ROUTES ALTERNATIVES DE LA CASERNE À TOUT LIEU D'UN INCENDIE.

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D A N G E R S D ' A C C I D E N T S DURANT LE COMBAT D' INCENDIE = 81%

D A N G E R MESURES DE PREVENTION

ELECTRICITE DRESSAGE D'ÉCHELLES PORTATIVES OU AÉRIENNES, DE NACELLES OU DE PLATES-FORMES À PROXIMITÉ D'IN-STALLATIONS ÉLECTRIQUES SOUS TENSION.

DEMANDER LA PRÉSENCE D'HYDRO-QUÉBEC POUR COUPER L'ALIMENTATION

DANGER D'ELECTR ISATION DANGER D'ÉLECTROCUTION (EFFETS SUR UN ÊTRE VIVANT)

S'IL Y A URGENCE - (SAUVETAGE) LA MISE HORS TENSION PEUT ÊTRE FAITE PAR TÉLÉCOMMANDE SUR APPEL TÉLÉPHONIQUE.

LES DISPOSITIFS DE STABILISATION DU VÉHICULE PORTANT L'ÉCHELLE DOIVENT ÊTRE EN CONTACT AVEC LE SOL POUR ASSURER LA MISE-À-LA TERRE.

PENDANT LE DRESSAGE DE L'ÉCHELLE PERSONNE NE DOIT LA TOUCHER. ASSURER UN PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ.

DISTANCE MINIMALE À MAINTENIR:

BASSE TENSION: 1 M.

CONTACT AVEC UN FIL SOUS TENSION -ÉLECTRISATION DE L'ÉCHELLE

MOYENNE TENSION: 3 M.

L'ELECTRICITE GAGNE LE SOL VIA LE DISPOSITIF DE STABILISATION.

LES PERSONNES SUR L'ÉCHELLE SONT EN SÉCURITÉ MAIS NE DOIVENT TOUCHER AUCUN OBJET ET DOIVENT RESTER IMMOBILES JUSQU'À CE QUE LE CONTACT AVEC LE FIL SOIT ROMPU.

SI ELLES NE PEUVENT DEMEURER SUR L'ÉCHELLE, ELLES DOIVENT DESCENDRE LENTEMENT, POUR SAUTER DIRECTEMENT SUR LE SOL, PIEDS JOINTS ET BRAS REPLIÉS AU CORPS.

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D A N G E R MESURES DE PRÉVENTION

ENTRÉE FORCÉE DANS UN BÂTIMENT VENTILATION BLESSURES PAR DES ÉCLATS DE VERRE - TENTER D'OUVRIR LA PORTE OU

LA FENÊTRE AVEC DE LA FORCER

- SE PLACER SUR LE CÔTÉ DES FENÊTRES À BRISER

- EN COMMENÇANT PAR LE HAUT. ENLEVER LES ÉCLATS DE VERRE AUTOUR DE L'OUVERTURE AVANT DE PÉNÉTRER À L'INTÉRIEUR

- S'ASSURER QUE PERSONNE N'EST DANS LA TRAJECTOIRE DE CHUTE DES DÉBRIS DE VERRE.

BLESSURES PAR LA CHUTE D'ÉLÉMENTS DE LA STRUCTURE LORS DES OPÉRATIONS D'OUVERTURE D E S M U R S E T D E S C O R N I C H E S - BONNE COORDINATION ENTRE

LES MEMBRES DE L'ÉQUIPE

- ÉVITER QU'UN POMPIER SE TROUVE SOUS LES ÉLÉMENTS QUI RISQUENT DE TOMBER

TRAVAIL DANS L'OBSCURITÉ ET LA FUMÉE DANGER DE DÉSORIENTATION ET DE PANIQUE - POSTER DES CORDES DE GUIDAGE

POUR LE RETOUR DES SAUVETEURS

- DISPOSER DES MOYENS DE COMMUNICATION EFFICACES AVEC L'EXTÉRIEUR

- TOUJOURS TRAVAILLER À DEUX DANS LES ZONES DE FUMÉE DENSE OU DE POUSSIÈRES IRRESPIRABLES

^ - PORTER UN APPAREIL RESPIRATOIRE

V PORTER UN AVERTISSEUR DE DÉTRESSE

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D A N G E R MESURES DE PRÉVENTION

TRAVAIL DANS LA FUMÉE

- RAMPER

- EN CAS DE DÉSORIENTATION TROUVER UN MUR ET LE SUIVRE JUSQU'À UNE PORTE OU UNE FENÊTRE

- MONTER DOUCEMENT LES ESCALIERS

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D A N G E R MESURES DE PRÉVENTION

INTOXICATION PAR LES PRODUITS DE COMBUSTION

- DÉCOMPOSITION DES MATÉRIAUX QUI BRÛLENT

- FUMÉES ET GAZ TOXIQUES

- INSUFFISANCE D'OXYGÈNE

- ÉVALUATION DES CONDITIONS CONDITIONS DE L'ENVIRONNEMENT

- MALAISE JUSQU'À ASPHYXIE COMPLÈTE - VENTILATION DES BÂTIMENTS CLOS

- PORT D'UN APPAREIL RESPIRATOIRE ISOLANT AUSSI LONGTEMPS QUE SUBSISTE UN RISQUE

- PORT D'UN VÊTEMENT ÉTANCHE

- ENTRÉE DANS UN BÂTIMENT CLOS PAR ÉQUIPE DE DEUX HOMMES

- MAINTENIR LA COMMUNICATION AVEC L'EXTÉRIEUR

- CONNAÎTRE LES TECHNIQUES DE PREMIERS SECOURS

- FORMATION SUR LES PROPRIÉTÉS DES PRODUITS QUI PEUVENT SE TROUVER SUR UN LIEU D'INCENDIE

EFFONDREMENT DE BÂTIMENTS

BLESSURES - CONNAISSANCE DU TYPE DE STRUCTURE DU BÂTIMENT

- ÉVALUATION RÉALISTE DES RISQUES D'EFFONDREMENT

- CHOIX DU TYPE D'ATTAQUE POUR MAÎTRISER LE FEU

- RESPECT DES DISTANCES D'ÉLOIGNEMENT PAR UN PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ

- RETRAITE PRÉVENTIVE DES POMPIERS AU COMBAT:

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D A N G E R MESURES DE PRÉVENTION

OPÉRATION DE DÉBLAI APRÈS INCENDIE

DANGERS D'EFFONDREMENT DES TOITS-MURS -PLANCHERS - ESCALIERS -ETC... - ÉVALUATION DES RISQUES

D'EFFONDREMENT

- ÉVACUER LES POMPIERS SI UN RISQUE D'EFFONDREMENT SE MANIFESTE

- ÉTABLIR UN PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ AUTOUR DES BÂTIMENTS MENAÇANT DE S'ÉCROULER

- UTILISER LA STRATÉGIE APPROPRIÉE POUR LA DÉMOLITION DES RUINES EN TRAVAILLANT SURTOUT PAR LE DESSUS

- ARROSER À DISTANCE SI NÉCESSAIRE

- À L'INTÉRIEUR D'UN BÂTIMENT, SURVEILLER:

- LES MURS - LES PORTES OBSTRUÉES OU

COINCÉES - LES MORCEAUX DE VERRE EN

SAILLIE - LES ÉCLATS DE BOIS - LES CLOUS SAILLANTS - LES FUITES DE GAZ - LES FILS EXPOSÉS - LES CAVES INONDÉES

AVANCER LENTEMENT PORTER LES MOYENS DE PROTECTION

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VETEMENTS DE PROTECTION

NATURE DES B L E S S U R E S MESURES DE PREVENTION

CHALEUR EXCESSIVE

POSSIBILITE D'ETRE HEURTÉ PAR OU DE SE FRAPPER CONTRE DES OBJETS COUPANTS -PERFORANTS - ABRASIFS

- IMPACT DE PROJECTION D'EAU - CHALEUR - COMMUNICATION INADÉQUATE

- POUSSIERES - DEBRIS DANS LES YEUX

- FUMÉE - GAZ TOXIQUE

- ÉCARTS DE TEMPÉRATURE

- IMPACT D'ÉLÉMENTS ABRASIFS COUPANTS OU PERFORANTS

GARDER LA TENUE DE FEU PENDANT TOUTE LA DURÉE DE L'INTERVENTION

TENUE DE PROTECTION

- COUPURES

CASQUE DE SECURITE AVEC JUGULAIRE - OUVERTURE DE VENTILATION SUR LE DOME. INTERCOME INTÉGRÉ AU CASQUE

VISIÈRE

APPAREILS RESPIRATOIRES

IMPERMEABLE INCOMBUSTIBLE LES BOTTES DE SÉCURITÉ RELEVÉES PROTÈGENT. LES CUISSES, LES JAMBES ET LES PIEDS DOIVENT AVOIR UNE SEMELLE ANTI-DÉRAPANTE

LES GANTS DOIVENT ÊTRE PORTÉS EN TOUT TEMPS

POIDS DE L'EQUIPEMENT INCOMFORT

VETEMENT DE PROTECTION SPÉCIAL AVEC UN REVÊTEMENT EXTÉRIEUR ALUMINISÉ ET UN VÊTEMENT. INTÉRIEUR COMPOSÉ DE CAOUTCHOUC

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MALADIES CARDIO-VASCULAIRES

HORAIRE DE TRAVAIL IRRÉGULIER

CHARGE DE TRAVAIL INÉGALE

PHASES DE TRAVAIL INTENSE ALTERNANT AVEC DE LONGUES PÉRIODES DE TEMPS MORT

ÉLÉVATION BRUSQUE DE LA FRÉQUENCE CARDIAQUE AU MOMENT DE L'ALARME

STRESS

INTENSITÉ DE L'EFFORT PHYSIQUE

RYTHME CARDIAQUE ÉLEVÉ PENDANT LA LUTTE CONTRE L'INCENDIE.

ABSENCE D'UNE PÉRIODE DE RÉCHAUFFEMENT

CHALEUR ET HUMIDITÉ AMBIANTE

LE TABAC ACCROIT L'INCIDENCE DE LA MALADIE

U\ MAUVAISE CONDITION PHYSIQUE AUGMENTE LE DANGER

LE SURPLUS DE POIDS AUGMENTE LA FATIGUE CARDIAQUE

HORAIRE DE TRAVAIL REGULIER

SE MAINTENIR EN BONNE CONDITION PHYSIQUE

LA PÉRIODE DE COMBAT CONTRE L'INCENDIE NE DEVRAIT PAS DÉPASSER 20 - '25 MINUTES

PERIODE DE REPOS DE 48 HEURES APRÈS UNE PÉRIODE DE GARDE DE 24 HEURES

S'ABSTENIR DE FUMER

PROGRAMME RÉGULIER D'ENTRAÎNEMENT

PROGRAMME D'ALIMENTATION APPROPRIÉE

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APSAM

CONCLUSIONS PRÉLIMINAIRES

EN 1988, L'APSAM SERA EN MESURE D'IDENTIFIER LES DANGERS POUR LA SANTÉ ET L'INTÉGRITÉ PHYSIQUE DES POMPIERS QUI FONT L'OBJET D'UN CONSENSUS DES PARTIES PATRONALES ET SYNDICALES.

L'APSAM RÉALISERA EN 1989 LES PROJETS RELATIFS AUX PRINCIPAUX DANGERS IDENTIFIÉS

- DOCUMENTS D'INFORMATION

- GUIDES TECHNIQUES

- E.T.C...

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APSAM

POUR TIRER VOS PROPRES CONCLUSIONS

AVEZ-VOUS FORMÉ UN COMITÉ DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL ?

AVEZ-VOUS IDENTIFIÉ LES DANGERS AUXQUELS VOUS DEVEZ FAIRE FACE ?

AVEZ-VOUS DÉFINI LES MESURES DE PRÉVENTION POUR ÉLIMINER LES DANGERS À LA SOURCE ?

OÙ EN EST VOTRE PROGRAMME DE PRÉVENTION ? DE SANTÉ ?

AVEZ-VOUS UNE POLITIQUE DE PRÉVENTION DES ACCIDENTS ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES ?

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LA NORMALISATION ET LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS

ET MALADIES DU TRAVAIL

DONALD MALTAIS

BUREAU DE NORMALISATION DU QUÉBEC (BNQ)

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I N T R O D U C T I O N

Membre du Conseil canadien des normes, le Bureau de normalisation du Québec existe depuis plus de 25 ans. Il s'est progressivement orienté, dès les années soixante, vers la rédaction de normes après avoir préparé des spécifications d'achats pour le gouvernement du Québec. Faisons ensemble le point sur le rôle du BNQ en normalisation et son implication dans le secteur santé sécurité par le biais de la commission santé sécurité BNQ.

LA NORME ET NOUS

Est-il normal ou acceptable qu'un patient meure dans une salle de réveil parce que la conduite d'oxygène a été croisée par erreur avec celle d'un gaz anesthésiant ?

Peut-on accepter, de se taire lorsqu'une fillette est trouvée morte étranglée à cause des barreaux d'un berceau dont l'espacement a été fixé au hasard et laissé à la seule imagination d'un concepteur isolé ?

La société fait-elle une économie quand comme dans le cas de l'incendie de l'hôpital de Chicoutimi en 1969 les pompiers des villes avoisinantes venus en aide ont dus se contenter de regarder brûler l'édifice parce que les poteaux d'incendie avaient des dimensions de sorties non compatibles avec celles des autres villes ?

Ces trois questions ont une réponse commune : non I Ces trois problèmes ont aussi une solution commune, la nécessité d'avoir à notre disposition dans nos sociétés de plus en plus complexes des normes valables.

À chaque instant, nous vivons au milieu des normes. Le toit qui nous couvre et les murs qui nous entourent reposent sur des charpentes de largeur et d'épaisseur normalisées; nous portons, de la tête aux pieds, des vêtements de tailles uniformes.

En exagérant un peu, on pourrait dire, en se référant à la Bible, que le premier comité de normalisation s'est réuni durant six jours et que le septième, il s'est reposé ! La normalisation ne date pas d'hier et est le fruit d'un long processus, on retrouvera en encadré les grandes étapes de cette évolution. (Tableau 1, page 45).

NORMES et NORME

Jusqu'à maintenant le terme "norme" a été utilisé dans son sens le plus large: pensons aux conventions acceptées par tous tels les lois, l'heure, le calendrier etc. Il est difficile, à l'occasion, de pouvoir choisir entre les termes loi, règlement, standard, normes, normes du travail, spécifications, directives,

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exigences, etc. Le tableau 2 (page 46) aidera peut-être à s'y retrouver dans l'avenir. Cependant restreignons notre discours à la normalisation industrielle et voyons la portée qu'on lui donne aujourd'hui.

La normalisation n'est pas une tendance maladive à uniformiser pour la beauté de la chose ou une technique machiavélique destinée à ralentir le progrès en vue de nous protéger de la concurrence. Au contraire par la normalisation industrielle on tente de résoudre des problèmes pratiques en produisant un document appelé norme (dont on retrouve une définition au tableau 2). Une norme bien faite visera surtout la performance du produit, elle tiendra compte du marché auquel il est destiné, local ou étranger; elle sera révisée régulièrement pour s'adapter aux nouvelles technologies; elle laissera toute la place à l'imagination du concepteur sur les moyens à prendre pour atteindre la performance requise et elle sera élaborée selon un processus rigoureux, mais plus souple qu'un processus réglementaire.

On pourrait faire un parallèle entre le cycle du management et le cycle de la normalisation qui comme le premier s'attaque à des problèmes d'organisation mais cette fois à un secteur industriel complet et non seulement à celui d'une entreprise. On retrouvera visuellement les éléments de cette démarche à la figure 3 (page 47).

Une norme relève d'un consensus; c'est le fruit d'une libre négociation entre utilisateurs et fabricants, elle n'est publiée que si aucun des groupes impliqués n'y a d'objection majeure. C'est une forme de contrat social dont l'application a un caractère essentiellement volontaire. Le BNQ n'est pas un organisme réglementaire et seules les normes référées dans un règlement en bonne et due forme (de la part d'un ministère qui a un tel pouvoir réglementaire) ont un caractère obligatoire.

Le tableau 4 (page 48) indique, de façon schématique èt très générale, les buts de la normalisation.

On peut penser qu'il est plus facile de définir la norme que de l'élaborer, ce qui en pratique se vérifie assez bien I

POURQUOI AU QUÉBEC UN ORGANISME DE NORMALISATION ?

Le tableau 5 (page 49) indique comment se situe le Canada dans la normalisation mondiale et comment est répartie l'activité de la normalisation au Canada; comme on peut le supposer, le Conseil canadien des normes coordonne les activités de normalisation mais il ne produit pas de normes. Il existe pour cela au Canada cinq (5) organismes de normalisation. Un seul est en mesure de tenir des réunions en français, n'est pas situé en presque totalité en Ontario et opère ici même pour la majorité de ses activités, c'est le B.N.Q.

Son rôle est de répondre aux besoins exprimés par le milieu, les PME sans exclure de plus grandes entreprises et groupes qui ont des besoins particuliers, et il a aussi pour rôle d'élargir au niveau national certaines normes

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si le besoin existe et si les normes satisfont ce besoin. C'est le cas notamment en géotechnique où une série de normes du BNQ sont devenues normes nationales du Canada.

NORMES, QUALITÉ ET ESSAIS

L'essence au plomb satisfait bien des utilisateurs mais pas nécessairement la société ou l'individu qui a le droit de respirer de l'air sain.

En normalisation il faut souvent élargir la notion de client. Ainsi la compagnie d'assurances qui prend le risque lors de la vente ou de l'achat d'un produit est fortement intéressée à diminuer ce risque. Ces derniers ainsi que les organismes réglementaires seront naturellement invités à commenter le projet ou à participer activement à l'élaboration de la norme. On oublie trop souvent qu'un produit dont on a mal défini la qualité ou les propriétés, ou un procédé mal maîtrisé, peuvent coûter plus cher à votre assureur ou au gouvernement qu'à la compagnie qui, elle, peut souvent faire' faillite et se soustraire à ses responsabilités. (Pensons à la Miuf au Québec, ou à Bhopal en Inde). La qualité c'est aussi le coût humain impliqué; une pyramide satisfait fort bien le besoin de son unique usager, mais au prix de quel esclavage ?

Donc, si le premier besoin à satisfaire est le besoin du client, il n'est pas le seul. (Voir tableau 6, page 50, les partenaires de l'entreprise)

Dans le but de faire une bonne norme il sera donc plus qu'important de former un comité équilibré et représentatif. Avant de préciser le rôle du comité, mentionnons que dans certains secteurs il existe des commissions dont le rôle est essentiellement de conseiller le B.N.Q. sur les priorités à accorder dans le secteur de leur responsabilité. Donc, si une commission existe elle aura pour tâche de décider quelles sont les normes à réaliser en premier et elle suggérera les comités pour l'élaboration de cette norme, elle supervisera enfin le travail fait.

Le rôle du comité est de réaliser la norme selon un processus précis et structuré. On a procédé récemment à un remaniement de la commission santé et sécurité. Cette action n'avait pas pour but, comme l'a mentionné un participant, de "chasser les vendeurs du temple", bien que les qualités intrinsèques et la foi militante de certains vendeurs ne soient pas toujours compatibles avec les buts d'une commission ou d'un comité, mais de rendre plus efficace le travail en comité. En effet il est pénible d'avoir à travailler avec des groupes démesurément gros car même si on y gagne en représentativité on se rend compte rapidement qu'il est nécessaire d'adopter des procédures d'assemblées ou on finit par réussir à adopter l'ordre du jour quelques minutes avant la fin de la dite assemblée. On sait, en effet, d'après les travaux de psychologues et sociologues qu'en général les groupes de travail efficaces se situent entre 10 et 15 personnes: en bas de 5 personnes c'est un club privé en haut de vingt ça devient rapidement un ralliement, une manifestation, voire même une partie Canadiens-Nordiques !

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La norme doit dans sa portée dépasser les besoins d'achats ou de production du moment, ce rôle étant réservé à la spécification. Normalement, à l'exception du matériel de guerre et de la très haute technologie, la spécification devrait suivre la norme et préciser pour un produit donné, ses caractéristiques propres, soit pour des fins d'achat ou de production.

Bien définir la qualité est essentiel, la notion qualité pour le producteur n'est pas nécessairement la même que pour l'utilisateur. Comment parler de qualité sans préciser de quoi on parle et comment juger si cette qualité est atteinte ? La norme permet de définir la qualité sous tous ses aspects: elle inclut la sécurité, la capacité de l'entreprise à répondre au besoin, la capacité de payer des usagers et la possibilité de recycler le produit après usage ou de l'éliminer convenablement etc.

Par des méthodes d'essais appropriées et reproductibles on peut mesurer la performance des produits et s'assurer qu'ils répondent réellement à ce qu'on attend d'eux. Bien sûr qu'aucune norme n'est parfaite, H y a toujours sur le marché un produit nouveau, amélioré, supérieur qui sur le moment a toute les qualités et aucun défaut. Il ne faudrait pas oublier qu'au moment où la norme a été faite on a utilisé la description optimale des produits à notre disposition et que bien des produits miracles ont eu avec le temps un effet qui n'avait rien de miraculeux. Une norme est toujours un compromis, en quelque sorte; elle n'est, pour faire une comparaison, ni un camion ni une voiture sport, effectuer un déménagement avec une voiture sport est peu pratique et personne n'aurait l'idée de s'inscrire à un grand prix avec un camion remorque diésel, mais une bonne voiture ordinaire est utile à bien des gens.

La normalisation est sûrement le meilleur moyen de bien définir la qualité d'un produit, et de plus elle bénéficie à tous. Voir le tableau 7,(page 51).

CERTIFICATION

En plus de diffuser des normes, il faut répondre au besoin des utilisateurs et des fabricants de pouvoir reconnaître ou démontrer la conformité des produits (l'expression produit inclut service et systèmes selon le cas) avec des normes. Ce besoin a été comblé par la création d'un Service de conformité au B.N.Q. Des services identiques, qui répondent essentiellement aux mêmes besoins existent au sein des autres organismes de normalisation: ils sont devenus chez certains plus importants que les activités de normalisation proprement dites.

Sous la responsabilité du Service de conformité, l'activité de certification est l'aboutissement logique mais non obligatoire de la normalisation; au B.N.Q., elle fait partie intégrante du processus de normalisation.

La certification, offerte aux manufacturiers qui en font la demande, permet de différencier, en terme de marketing et à un coût très bas, un produit

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conforme d'un produit ordinaire, surtout quand un marché subit les assauts dévastateurs de produits "semblables" dont la qualité est douteuse.

Le premier critère pour certifier un produit est évidemment d'avoir une norme, la certification de conformité étant l'action de déclarer un produit conforme avec une norme. Pour ce faire il existe plusieurs façons, les principales apparaissent au tableau 8 (page 52).

Tout manufacturier fabriquant un produit conforme à la norme peut reçevoir un certificat après avoir fait une demande officielle et en faisant la preuve qu'il peut fabriquer et vendre en tout temps un tel produit.

On retrouvera en annexe au tableau 9 (page 53) les grandes lignes du processus. Le document BNQ 9902-001, Règles et procédures de reconnaissance de conformité aux normes, donne tous les détails sur le système de certification BNQ.

En pratique, la certification au BNQ, signifie plus de 16 laboratoires d'essais privés qui visitent les usines, qui font plus de 500 rapports d'essais par année; ce sont encore quelques 20 plaintes qui exigent une attention particulière, c'est au-delà de 150 clients / usines, répartis dans 29 champs d'activités différents.

La marque enregistrée apparaissant sur le produit certifié constitue pour le consommateur un gage de qualité (figure 10, page 54).

Il faut cependant demeurer conscient que la certification ne doit jamais être interprétée comme un substitut à la prudence et à des méthodes de travail adéquates. Les produits certifiés répondent aux exigences d'essais de laboratoires et d'usage normal. La majorité des produits de sécurité sont conçus pour réduire au maximum les effets d'un accident. Aucun ne peut prétendre les éliminer totalement, un des ennemis des produits certifiés étant probablement la surconfiance de certains utilisateurs.

C O N C L U S I O N

La normalisation est un moyen, malheureusement mal connu et peu . utilisé, qui permet de simplifier les rapports entre les sociétés et les entreprises.

En normalisant des produits utiles, en offrant la possibilité de certifier ces produits le B.N.Q. ajoute une pierre à l'édifice. Cet effort se joint à d'autres, comme le présent colloque de l'APSAM, dont je remercie les responsables de nous donner la chance d'établir avec vous un dialogue qui ne peut que faciliter notre travail. En terminant, puisqu'on parle de dialogue, je vous invite par vos questions à transformer ce qui a été jusqu'à présent un monologue en véritable dialogue car, de par sa nature la normalisation ne doit pas imposer, elle doit servir, c'est votre outil et nous demeurons à votre écoute. Merci.

Donald Maltais, certification, B.N.Q.

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références:

- Archier G., Serieyx H. L'entreprise du 3e type,

Seuil

- Bulletin de la Banque Royale Vol 61 no 2 (1980).

- Normes BNQ 9900-005, vocabulaire 9902-001, certification 9911-200, gestion qualité 9911-210, gestion qualité

BNQ

- Shumachër E.F. Small is beautiful

Seuil

- St-Arnaud, Yves Les petits groupes, participation et communication

C.I.M.

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TABLEAU 1

LES GRANDS MOMENTS DE LA NORMALISATION

Création du monde Nature très normalisée. position des atomes et particules structurées, code génétique précis. Thermodynamique: attirance pour Tordre car le désordre implique une grande dépense d'énergie.

Préhistoire (tribu) Création de la norme langage, (un son signifie un objet) Norme nombre (mathématiques). Norme légale (loi tribale).

llle millénaire A.C. Convention de poids et mesures, première mesure officielle (Goudéa gouverneur de Lagash en Sumer). Hittites, Assyriens, Phéniciens ont adopté les mesures instituées à Babylone (les Phéniciens ont un système de mesure base 60 qui a laissé des traces, 60 sec = 1 min, 60 min = 1 heure etc)

Empire Romain Routes et fournitures (armes, chars) normajisées. Mesure uniforme dans tout l'empire, le pied'romain. Règles militaires normalisées. Calendrier actuel : dû à Jules César et à l'astronome Sosigène.

Moyen Âge Retour aux ténèbres : jusqu'à 280 variantes du pied l Fraudes et ralentissement du commerce et du transfert des connaissances

XVIIIe siècle Révolution française, naissance du système métrique, (on revient à un système base 10 en accord avec le système de calcul utilisé).

1798 USA M. Wîthney, propose l'interchangeabilité pour des pièces de mousquets jusque là faits un par un. (en découleront: le revolver de Colt, la charrue de Deere, la machine à coudre de Howe etc.)

XXe siècle Le B.S.I. (British Standard Institute) succède à l'Engineering Standard Comitee formé en 1901, premier organisme structuré de normalisation.

1914 à 1918 Europe Création de TAfnor en France, DIN en Allemagne etc. (organisme nationaux; effort de guerre nationalisation devenue nécessaire).

1921 USA Rapport Hoover sur l'élimination des pertes dans l'industrie, mouvement de simplification ou l'on encourage l'interchangeabilité.

1926 Suisse Naissance de l'ISA, Fédération internationale des associations nationales de normalisation.

1939-1945 Dissolution de l'ISA, les BSI britaniques et AFNOR françaises ne s'accordent plus avec les DIN allemandes I

1946 ONU Naissance de tlSO à partir des cendres de l'ISA.

1960 Québec Création du BNQ, Bureau de normalisation du Québec.

1970 Ottawa Création du Conseil Canadien des Normes.

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TABLEAU 1

Quelques termes utilisés dans l'environnement de la normalisation

Loi : Règles votées par un parlement élu, et d'application obligatoire

Règlement : Règles adoptée (suite à une loi) par un pouvoir exécutif élu, et d'application obligatoire.

Directive : Interprétation administrative de lois ou règlements dans le but d'en préciser l'application pratique.

Document à caractère normatif :

Recueils d'exigences auxquelles doit satisfaire un produit kou une technique permettant d'apporter des solutions d'application répétitive à des questions techniques scientifiques ou économiques et visant à l'obtention du degré optimal de satisfaction du besoin exprimé par la collectivité.

Norme : Document à caractère normatif, d'application volontaire qui est le résultat de la coopération et du consensus de comités formés de tous les intérêts concernés par le sujet à l'étude; ce document énonce les caractéristiques optimales à attribuer à l'objet traité.

Standard: Mot anglais (en français standard existe, mais a le sens de comparaison ou d'uniformisation) équivalent de norme, vient du français "étendard".

Spécification d'achat :

Exigence technique que l'on donne généralement au moment d'une commande, pour préciser les besoins de l'acheteur.

-

On retrouvera dans le document BNQ 9900-005 un vocabulaire plus précis et plus complet.

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m EU <m :

CYCLE DU MANAGEMENT ET LE CYCLE DE LA NORMALISATION.

Le management règle Y Q des problèmes au niveau

d'une entreprise,

La normalisation a pour but de les régler au niveau d'un

secteur Industriel.

"T1 g c 3D m CO

-si

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TABLEAU 1

But de la normalisation

unifier spécifier simplifier

gammes de produits Caractéristiques éviter double emploi

classes & formes chimiques diminuer l'inventaire physiques les contrats

dimensions & formes mécaniques les contrats

dimensions améliorer polyvalence choix choix

aptitude à remploi sécurité d'utilisation interchangeabilité essais le service

fiabilité optimise la qualité durabilité les réparations

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TABLEAU 1

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TABLEAU 6 50

Partenaires : Gouvernements (réglementation) fournisseurs (délais de livraison) assureurs (diminution des risques) institutions financières (respect des engagements) environnement (conservation de l'énergie)

but d'une ENTREPRISE SATISFAIRE-

/ \ clients satisfaction, coûts, sécurité, service.

entreprise: survie actionnaires employés.

/ \ clients satisfaction, coûts, sécurité, service.

entreprise: survie actionnaires employés.

Une entreprise n'existe pas que pour et par elle même.

clients satisfaction, coûts, sécurité, service.

Une entreprise n'existe pas que pour et par elle même.

clients satisfaction, coûts, sécurité, service.

AXES D'INTERET D'UNE ENTREPRISE

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TABLEAU 1

La Normalisation bénéficie à tous

À l'entreprise Abrège la conception: solutions types. Rationalise la fabrication. Simplifie les procédures : allonge les séries. Élimine la concurrence déloyale. Augmente la productivité, diminue les coûts. Améliore le climat de confiance et les relations avec les clients. Rationalise les inventaires, améliore les livraisons. Permet la différenciation du produit : (marketing). Preuve "prima faciès" pour défense en Cour.

Aux clients Apporte des garanties : conformité et essais. Facilite les réparations, interchangeabilité. Précise la qualité, subjective / objective. Établit un rapport qualité / prix mesurable. Permet d'évaluer et de comparer des choses comparables. Simplifie des transactions, spécifications d'achat plus rationnelles. Protège contre les pratiques abusives. Assure une vérification de la Sécurité d'utilisation.

À la société Réunit les connaissances et l'expérience sous une forme utilisable. Évite des redécouvertes ou la réinvention du bouton à 4 trous. Économise matériaux et argent $$$. Assainit les rapports commerciaux, précise les règles du jeu. Améliore la qualité de vie, sécurité d'utilisation. Fournit un outil de développement industriel (effet de levier). Réduit la multiplicité des spécifications, simplifie la vie.

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TABLEAU 1

PREUVE DE CONFORMITÉ

1 DÉCLARATION DU FABRICANT

- valable selon sa réputation - difficile à vérifier - risques de fraudes

2 GARANTIE D'ASSOCIATION

- mieux, mais dépend de l'association et de sa représentativité. - tendance à ne protéger qu'un groupe - on oublie un peu le consommateur

3 CERTIFICATION PAR UN ORGANISME NEUTRE ET OFFICIEL PAR EXEMPLE LE BNQ

- sur une base volontaire - règles strictes et publiques - essais et visites au hasard - implique un système de gestion de la qualité. - marque enregistrée au BNQ - obligation d'avoir des produits conformes en tout temps. - risque de perte du certificat impliquant avis public. - mécanisme de traitement des plaintes.

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TABLEAU 1

RECONNAISSANCE DE CONFORMITÉ

Étape Certificat Attestation

1 demande formule (9902-001) même

2 choix du laboratoire

liste fournie, BNQ même

3 rapport original signé même

4 visite labo: évaluation gestion qualité.

ne s'applique pas

5 reconnaissance certificat (2 ans) attestation (2 ans ou moins)

6 vérification périodique

deux visites/àn labo ou BNQ

ne s'applique pas

7 modification du produit

avertir le BNQ prouver conformité

annulation de l'attestation

8 modification des normes

délai et consultation ne s'applique pas

9 marque sur le produit certifié ne s'applique pas

10 décertification avis écrit du BNQ. droit d'appel, recertification possible, recommence le processus.

annulation si le produit est modifié.

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FIGURE 10

MARQUE DE CONFORMITÉ NQ

xxxx (votre numéro de certificat)

Le Bureau de normalisation du Québec gère une marque de certification de conformité d'un produit à une norme. Elle représente une poche de coulée dont le manche constitue avec le cadre qui l'entoure la lettre "Q" du mot qualité.

Le BNQ accorde le droit d'utiliser cette marque à tout fabricant d'un produit certifié conforme à une norme. CECI IMPLIQUE AUSSI QUE LE FABRICANT SOUMETTE L'EFFICACITÉ DU SYSTÈME DE GESTION DE LA QUALITÉ DE L'USINE ET LA CONFORMITÉ DE SON PRODUIT À DES VÉRIFICATIONS PÉRIODIQUES EFFECTUÉES PAR LE SERVICE DE CONFORMITÉ DU BNQ OU PAR SES REPRÉSENTANTS. La présence de la marque est synonyme de conformité, donc de qualité.

L'apposition de la marque doit être accompagnée du numéro de certification.

L'indice de la norme utilisée pour la certification du produit sera apposé selon que le protocole l'exige ou non.

Toute demande de renseignements et tout document pertinent peuvent être obtenus en communicant avec le :

Service de conformité Bureau de normalisation du Québec 50, rue Saint-Joseph Est QUÉBEC (Québec) G1K3A5 Tél.: (418) 643-5813

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LES RISQUES POUR LA SANTÉ DES POMPIERS

MICHÈLE TREMBLAY

MÉDECIN CONSEIL, DSC HÔPITAL SAINT-LUC

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POMPIERS : RISQUES À LA SANTÉ

La présentation qui suit est un résumé succinct des risques à la santé chez les pompiers dans le cadre de leur travail. Les risques sont divisés et présentés en terme de risques chimiques, physiques, biologiques, psychosociaux, ergonomiques, et deux types de risques à la santé (système respiratoire, système cardiovasculaire). Les risques seront traités un par un selon un certain ordre; cet ordre n'est aucunement le reflet de leur priorisation ou de leur importance.

1. Risques chimiques

Les risques chimiques peuvent amener une contamination aiguë ou chronique du pompier suite à son exposition à divers produits chimiques (gaz, vapeurs, fumées).

Cette contamination peut se retrouver évidemment lors de l'incendie mais aussi lors du déblaiement, après l'incendie.

Il est connu que le pompier est exposé à une quantité importante et très variée de contaminants chimiques lorsqu'il combat un incendie. Cependant, le port du masque et du respirateur autonome minimise cette exposition.

Il est connu que les matériaux les plus fréquemment retrouvés dans un incendie sont :

- le bois - des plastiques - des fibres (coton, jute, lin, etc)

Compte tenu de ceci, les principaux produits chimiques retrouvés lors d'un incendie sont :

- CO (monoxyde de carbone)

Le monoxyde de carbone est le contaminant majeur retrouvé dans les incendies. Il est retrouvé particulièrement dans la combustion du bois mais aussi dans la combustion de la majorité des autres matériaux mentionnés précédemment.

- CO2 (dioxyde de carbone ou gaz carbonique)

Ce gaz est aussi produit en quantité importante lors d'un incendie.

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- HCI (acide chloridrique)

Ce gaz est dégagé particulièrement lors de la combustion de plastique.

- Acroléine, amoniaque, oxyde d'azote, benzène, etc.

Il y a aussi, lors d'un incendie, dégagement de fumées. La fumée est constituée de particules solides générées par la condensation de matériel à l'état gazeux et par la combustion imcomplète de la matière organique.

En plus, lors d'un incendie il y a évidemment diminution de la concentration d'oxygène respirable dans l'air.

Heureusement, dans les conditions habituelles d'incendie et de port de vêtements protecteurs pour les pompiers,, le port de masque et du respirateur autonome diminue et même minimise de façon considérable tous ces risques. Une exposition aiguë ou chronique à ces produits est cependant toujours possible, soit lors du déblaiement (si le masque n'est pas porté de façon adéquate), soit sur le site d'un incendie lors de fuites dans le masque ou dans le respirateur ou d'enlèvement trop précoce.

Les effets sur la santé des contaminants chimiques peuvent être:

- Une intoxication aiguë

L'intoxication aiguë donne des problèmes qui sont habituellement respiratoires. La gravité et les effets de ces manifestations sont fonctions de la quantitié, de la durée d'exposition et de. la concentration du produit. Il faut noter cependant que le pompier peut se trouver exposé alors à de multiples produits chimiques.

Les principaux effets d'une intoxication aiguë à un produit chimique au niveau du système respiratoire sont des brûlures, un bronchospasme (spasme au niveau des bronches), un oedème aigu du poumon (i.e. une accumulation de liquide dans les poumons suite à une irritation aiguë), de l'insuffisance respiratoire et de l'irritation au niveau des poumons plus ou moins importante.

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- Une intoxication chronique

Une intoxication chronique peut survenir suite à une exposition répétée à faibles doses. Les effets sur la santé sont, ici aussi, surtout d'ordre respiratoire.

D'autres effets peuvent y être reliés (maladies cardiovasculaires, cancers, etc.)

Risques physiques

2.1) Température:

Les pompiers peuvent être exposés à des extrêmes de température, i.e. ils sont exposés à la chaleur des flammes et à la température de l'incendie; en même temps ils peuvent être exposés à l'eau glacée des boyaux et à une .température extérieure basse dans les mois d'hiver. Heureusement, l'équipement fourni protège efficacement contre toute source de chaleur intense. Cet équipement protège aussi contre la température extérieure basse.

Chaleur:

Des brûlures cutanées plus ou moins sévères peuvent survenir en cas de bris dans l'équipement. Des brûlures internes au niveau des voies respiratoires et des poumons peuvent survenir suite à l'inhalation de fumées.

Froid:

Le froid peut provoquer des engelures, plus ou moins sévères.

Heureusement, pour ces deux extrêmes de température, les équipements de protection portés actuellement protègent en général, de façon très efficace.

2.2) Bruit :

Les sources de bruit peuvent se retrouver principalement sur le site de l'incendie mais peuvent aussi être présentes durant le trajet. Une exposition au bruit pour les pompiers peut survenir lors:

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- du trajet jusqu'au site de l'incendie (sirène, moteur, klaxon).

Une étude ponctuelle effectuée en 1987 sur le territoire de l'Ile de Montréal dans un corps de pompier de banlieue a révélé des doses de 95 décibels (le double de la norme permise pour 8 heures). Cependant, il est important de mentionner que ces mesures enregistrées ne l'ont été que durant le temps de fonctionnement de la sirène soit à peine quelques minutes.

- dans le foyer d'incendie, (le bruit de l'incendie, le bruit des jets d'eau)

- lors d'une explosion (il s'agit alors d'un bruit d'impact)

- lors du fonctionnement de l'équipement: autopompe, génératrice, compresseur, (lors d'une étude ponctuelle, Une dose d'exposition pour une période de 4 heures a généré des bruits de 92 décibels, au niveau du compresseur). D'autres outils tels: marteau piqueur, scie circulaire peuvent engendrer des pressions importantes de bruit.

Effets sur la santé:

Une exposition importante au bruit peut amener une perte d'audition: cependant dans le cas des pompiers le calcul d'une dose annuelle d'exposition se situera très en dessous des normes réglementaires et même en dessous de la moitié de la norme, exposition à partir de laquelle il est proposé des audiogrammes de dépistage.

Cette dose annuelle sera faible à cause de la rareté relative du travail bruyant; i.e. le pompier n'est pas exposé quotidiennement et de façon prolongée à ces sources de bruit.

Une explosion peut amener une surdité temporaire ou permanente.

2.3) Risques, biologiques

Des risques biologiques c'est-à-dire une exposition à un microbe quelconque peut survenir sur le site d'un incendie, lors de réanimation de personnes blessées (lors d'un incendie ou dans un accident de voiture par exemple).

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Les risques biologiques peuvent être présents :

- lorsque les pompiers doivent intervenir dans des endroits où sont entreposés ou sont gardés des produits biologiques.

- lors de contacts avec des eaux usées ou lors de contamination par des personnes ou des animaux morts.

- une infection peut survenir suite à une blessure où il y aurait pénétration d'éclats de bois, de terre ou de clous rouillés. À ce moment une prévention adéquate contre le tétanos est importante.

- des risques biologiques peuvent aussi être présents lorsque des contacts avec du sang ou de la salive de personnes possiblement contaminées avec des virus, tel le virus de l'hépatite B, sont possibles

Effets sur la santé :

Les effets sur la santé potentiels amenés par les risques biologiques sont des infections diverses. Cependant, les risques biologiques amenés par contact sont à mon avis rares dans le contexte de travail habituel des pompiers. L'utilisation d'un embout buccal, lors de la réanimation cardiorespiratoire protégera efficacement contre les virus de l'hépatite B et du SIDA.

2.4) Risqués psychosociaux

Dans le cadre du travail de pompier, les principales sources de stress identifiées sont :

- le stress du travail (amené par l'imprévisibilité, la pénibilité, la nécessité de rapidité d'intervention et la gravité de certaines situations auxquelles les pompiers sont confrontés).

- les horaires irréguliers (rotation jour, soir, nuit, travail les fins de semaines).

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Effets sur la santé :

Les problèmes psychosociaux peuvent amener une atteinte psychologique, physiologique ou des problèmes de comportement.

Cependant, dans le cadre du travail de pompier, les études rapportent moins de troubles de comportement et moins de dépressions que les chiffres retrouvés chez les policiers.

2.5) Risques ergonomiques

Dans le travail de pompier, les risques ergonomiques consistent en des mouvements et des postures de travail difficiles, des charges physiques à soulever (efforts). Ces risques peuvent amener des problèmes musculaires et osseux.

Les risques ergonomiques peuvent se retrouver en général sur le site de l'incendie mais peuvent aussi être présents dans les manoeuvres à la caserne.

Ces risques existent chez les pompiers à cause :

- de la charge de travail qui est lourde durant l'incendie; et ceci à cause d'un équipement lourd (échelle, tuyaux, masque, . respirateur autonome, vêtements, outils) à transporter.

- de la restriction spatiale i.e. les pompiers se trouvent coinçés et ne peuvent faire que peu de mouvements dans le camion pour soulever et transporter (tirer) certaines pièces d'équipement nécessaire et des outils.

- d'un soulèvement de charges (halage des tuyaux, sauvetage des victimes).

Tout ceci survient, de plus, dans un contexte environnant difficile, où la température ambiante, la toxicité des gaz et le stress augmentent la pénibilité de la tâche.

Et finalement la charge du travail de pompier est très inégale, i.e. que le pompier peut passer de longues périodes d'inaction à une phase d'activité intense sans période de réchauffement musculaire préliminaire.

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Effets sur la santé :

De nombreux problèmes musculaires et osseux peuvent survenir suite à une exposition aiguë ou chronique à ce risque. Par exemple, citons des maux de dos (lombalgie) aigus ou chroniques, de Parthrose lombaire, des entorses lombaires, des hernies discales, etc.

2.6) Risques à la santé : système respiratoire

Les causes probables d'une atteinte du système respiratoire chez les pompiers sont :

- l'utilisation industrielle de multiples matériaux :

Depuis ces dernières années l'utilisation universelle et importante de plastique et autres matériaux synthétiques augmente l'exposition potentielle des produits susceptibles d'être toxiques pour le système respiratoire des pompiers. Cependant, en même temps, l'apparition et l'utilisation des masques et des respirateurs autonomes ont fortement diminué l'exposition occupationnelle.

- le tabagisme, qui agit en synergie à l'exposition occupationnelle.

Effets sur la santé :

- Mortalité :

En terme de mortalité on ne retrouve pas une augmentation appréciable de mortalité chez les pompiers en comparaison avec la population générale d'un pays (pour des. mêmes groupes d'âge).

Morbidité aiguë (i.e. symptômes, maladies suite à une expositon aiguë) :

Tel que mentionné dans le texte sur les risques chimiques une manifestation aiguë de problèmes respiratoires dans le cadre du travail de pompier est très variable et imprévisible. Il peut y avoir présence de brûlures, de bronchospasmes, de pneumonie, d'irritation, d'oedème aiguë du poumon, etc.

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- Morbidité chronique (i.e. symptômes, maladies suite à une exposition chronique à des petites doses):

En général, les études (surtout américaines) démontrent qu'il n'existe pas plus de symptômes respiratoires ni de perturbations des fonctions respiratoires (ce qui donne une bonne idée du fonctionnement des poumons) chez les pompiers en comparaison avec la population générale d'un pays, compte tenu de l'âge.

La même chose s'applique aux pompiers qui sont à la retraite.

Face à ces conclusions, il est sûr que le port de l'équipement (masque et respirateur autonome) adéquat et porté régulièrement constitue une mesure très sécuritaire pour empêcher les problèmes respiratoires chroniques'à long terme et aiguës. Il est sûr aussi que le tabac agit en synergie i.e. est additif aux effets chroniques d'une exposition à petites doses.

2.7) Risques à la santé : système cardîo-vasculaire :

Les maladies cardiaques constituent la première cause de mortalité et de morbidité chez les canadiens. En effet, les maladies du système cardio-vasculaire représentent 40% des décès de tous âges dans la population canadienne.

Les principaux facteurs de risque pour les maladies cardiaques . sont :

- l'hypertension artérielle (pression sanguine trop élevée)

- l'hypercholestérolémie

- le tabagisme

- l'inactivité physique et obésité (on se rend compte que ces deux derniers facteurs prennent de plus en plus d'importance).

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En plus, certains aspects spécifiques du travail de pompier ajoutent ou agissent en synergie (additif) aux facteurs de risques déjà potentiellement existants.

- l'intensité de l'effort physique

- l'absence de période d'échauffement

- la chaleur et l'humidité ambiante

- la situation de stress

- la pollution du milieu par la diminution d'oxygène

- la pollution du milieu par la présence accrue de monoxyde de carbone

Ces facteurs de risque vont amener une augmentation du rythme cardiaque (augmentation de 40 à 50 battements/minute) et une augmentation de la dette en oxygène. Tous ces facteurs amènent donc le muscle cardiaque à augmenter sa consommation d'oxygène tout en étant moins capable de s'oxygéner.

Donc, la demande faite au myocarde est extrêmement importante durant le combat d'un incendie. Cette demande est d'autant plus accentuée que la condition physique est mauvaise et que d'autres facteurs de risque sont présents.

Effets sur la santé :

- Mortalité

En général, les études ne démontrent pas que le travail de pompier amène plus de mortalité par maladie cardio-vasculaire que dans la population américaine. Cependant, ces études demeurent contradictoires et l'on ne peut assumer hors de tout doute qu'il n'existe pas plus de maladies cardio-vasculaires et de mortalité chez les pompiers que dans la population.

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- Morbidité (infarctus du myocarde/angine)

Les études américaines (les seules retrouvées) concluent qu'il n'existe aucune preuve qu'il y ait plus de morbidité c'est-à-dire de symptômes et de maladies non mortelles, chez les pompiers que dans la population en général, compte tenu de l'âge.

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A D D E N D A

Nous regrettons de ne pouvoir joindre à ce document le résumé de la conférencë de monsieur Michel Bell, professeur à l'Institut de protection contre l'incendie du Québec (IPIQ) que nous n'avons pu recevoir à temps pour la publication de ces actes.

Nous vous ferons parvenir le résumé de cette conférence dès que nous Je recevrons.

Claude Mérineau Directeur général, APSAM 30 mai 1988

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