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éance intersociétés : GEHT, SCV, SFICV, SFMVmercredi 17 mars 2010 —– 14 h 00—17 h 00)
PC-FMC. Carpentier a, G. Pernod a, P. Nicolini b
Hôpital Michallon, CHU de Grenoble, 38043 Grenoble cedex 9,ranceClinique du Grand-Large, 2, avenue Léon-Blum, 69150écines-Charpieu, France
ette séance interactive est à visée de formation continue multi-isciplinaire.lle aborde les grands domaines de la pathologie vasculaire péri-hérique sous l’angle de la pratique clinique, et notamment :
les artériopathies à travers le diagnostic et la stratégie’évaluation et de prise en charge de causes et de lésions inha-ituelles ;
la maladie thromboembolique veineuse et les thrombophiliesonstitutionnelles et acquises ;la pathologie microcirculatoire.
l s’agit d’observations exemplaires des problèmes posés dans cesifférents domaines, préparées par les sociétés de médecine, chi-urgie, imagerie et biologie vasculaires, et qui seront discutées deanière interdisciplinaire.n questionnement sur les différentes prises de décisions pratiquesar Powervote® permettra de confronter les opinions des expertst de l’audience, pour optimiser l’interactivité des discussions.u programme :Tous les orteils bleus ne sont pas des embolies de cholestérol.
. Carpentier ;Une bien curieuse thrombophilie. G. Pernod ;TVP proximale obstructive : le syndrome post-thrombotique est-il
néluctable ? P. Nicolini ;Phénomène de Raynaud : et si c’était multifactoriel ?
. Carpentier ,et bien d’autres. . .
oi:10.1016/j.jmv.2010.01.006
ociété francaise de phlébologie et Sociétérancaise de phlébologie interventionnellembulatoire (mercredi 17 mars 2010 —–7 h 30—19 h 00)a douleur veineuse
hysiopathologie de la douleur veineuse.-R. Boisseau
Département de pharmacologie, université de Bordeaux 2,ordeaux, France
ots clés : Maladie veineuse chronique ; Douleurs veineuseses études récentes permettent d’authentifier les douleurs vei-euses (DV) : dénominations précisées, manœuvres apaisantes deécubitus ou de compression, scores de discrimination. Les DV neépendent pas de la présence ni de la grosseur des varices eteuvent exister sans anomalie apparente (Stade C0 s) ; elles ont uneelation disparate avec les reflux, lorsqu’ils existent, superficielsu profonds. Les DV, mal localisées et angoissantes, sont attribuées
ux fibres C nociceptives de la périphérie des veinules et du tiersxterne de la média des veines de plus de 30 � de diamètre. Leseines sont peu sensibles à la dilatation mais à des facteurs ther-iques et chimiques : les extrémités des fibres C sont donc desocicepteurs (NC) polymodaux. Le mécanisme des DV est dépendant
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Séances communes avec les sociétés
e la stase veineuse (station debout) et doit être réversible (critère’identification). On peut définir un Axe principal de la genèse desV selon la séquence suivante développée au niveau des veinules deetit calibre : rôle déclenchant de l’hyperpression veineuse du sujetebout sans effet direct sur les NC ; activation de l’endothéliumentrée de Ca++, mise en jeu de la PLA2) par hypoxie et cisaille-ents anormaux ; inflammation aseptique développée autour de
’adhésion leucocytaire ; la présence d’histamine, de PAF et de VEGFugmente considérablement la perméabilité capillaire et la fuite delasma permet l’activation du système des kinines et la génératione bradykinine BK produit algique leader ici. Du NO est produit enuantité par les hématies agrégées et diffuse largement dans leilieu. Parmi les prostaglandines produites, la PGE2 va permettree constituer un pathway typique d’activation des NC : NO-PGE2-K. Activés, les NC sécrètent de la substance P et transmettent’influx nerveux ; de plus, ils activent par voie rétrograde des NCdistance (réflexe d’axone). La régulation spinale et supra-spinalest primordiale : les fibres C ont leur corps cellulaire dans le ganglionachidien et les fibres afférentes se répartissent dans la corne posté-ieure de la moelle où se trouvent des zones inhibitrices (opioïdes)omplétées par des fibres descendantes inhibitrices. Ainsi se créen « bruit de fond » où les influx douloureux peuvent être réduitsgate control). La génétique (polymorphisme COM val158met dimi-uant l’effet des opioïdes) et surtout les intégrations supérieuresyant trait à la personne sont de grande importance (altérationarfois grave de la qualité de vie). Le mécanisme biochimiquest réversible : labilité du NO, vie courte des facteurs, restaura-ion du flux. Bien d’autres produits de l’inflammation aseptiqueont rapportés comme actifs sur les NC : histamine, leucotriène4 hyperalgésique, pathways NO-cAMP ou cGMP-BK, peroxynitritesous la peau, etc. Mais le mécanisme des DV est en fait auto-ome et réversible : ce n’est pas une allergie, ni un phénomènenfectieux et il est différent de la mise en jeu du remodelage ini-ié de manière analogue, situé plutôt près des valves et souventndolore.
oi:10.1016/j.jmv.2010.01.007
omment évaluer la douleur veineuse ?.-A. AllaertChaire d’évaluation des allégations de santé Cerne ESC et CHUijon, France
ots clés : Douleur veineuse ; Évaluationa douleur ou la sensation de lourdeurs douloureuses constitue leotif principal de consultation des patients présentant des troubles
eineux : 40 à 65 % des patients présentent des douleurs lors de laonsultation. L’importance accordée par les patients à ce symp-ôme justifie que la douleur soit systématiquement prise en compteans les descriptions réalisées sur la maladie veineuse, qu’elles’inscrivent dans le cadre d’un essai thérapeutique ou d’une étudepidémiologique.aradoxalement, alors que tous les auteurs s’accordent sur’importance que revêt ce symptôme, son évaluation est encoreonduite de manière très diverse d’une étude à l’autre. Il en résultene grande différence d’appréciation de l’intensité de ce signeardinal dans les publications et une impossibilité à conduire deséta-analyses qui pourtant seraient bien utiles dans ce domaine.ette situation est d’autant plus regrettable que l’évaluation de
a douleur veineuse est un domaine où trouvent à s’appliquer lesecommandations de l’ANAES intitulées « Évaluation et suivi dea douleur chronique chez l’adulte en médecine ambulatoire » etubliées en 1999. . .
’évaluation de la douleur peut être réalisée de manière simple etapide par des échelles et des questionnaires validés permettant deuantifier son intensité et son retentissement physique et social.armi ces outils, les plus utilisés sont les échelles visuelles analo-iques (EVA), les échelles numériques, les échelles verbales simples